"C'EST UN MENSONGE DU CAMP DU POUVOIR"
Idrissa Seck, a ceux qui disent qu'ils ont subi un camouflet chez le khalife des mourides
L’information a fait le tour des médias. Elle fait état d’un camouflet que la délégation des leaders du Front du «Non» a reçu, lundi dernier, lors de sa visite chez le Khalife général des mourides à Mbacké-Kadior. Hier, à Ziguinchor, le président du «Rewmi»,hôte d’Abdoulaye Baldé, a rectifié ce qu’il appelle un «mensonge».
ZIGUINCHOR – «Je voudrais corriger une contre-vérité qu’ils essayaient de propager. Parce que j’ai entendu dire que quand la coalition du ‘Non’ s’est rendue chez le Khalife des mourides, elle n’a pas été accueillie comme il se doit. Ceux qui le disent racontent des contre-vérités», a clarifié Idrissa Seck.
Le leader du «Rewmi» se veut clair sur la question : «Ce que je peux vous dire - sous le contrôle de ceux qui y étaient - c’est que le Khalife général des mourides, quand on est parti recueillir ses prières, la délégation a été très bien reçue. ‘Dalaal na ñu, teral na ñu, deglou na ñu, gnanaal nañu’ (il nous a bien reçus, il nous a honorés, il nous a écoutés, il a prié pour nous)». «Il a même dit que dans la délégation du front, il y a ses disciples, ses enfants, ses amis. Qu’il nous souhaite une paix durable. C’est ça la vérité !», a tonné L’ancien Premier ministre.
Idrissa Seck se dit sûr de la victoire du «Non» et accuse le pouvoir de verser dans la violence. «Au fur et à mesure que nous avançons et que la victoire du ‘Non’ apparaît de plus en plus évidente, nous constatons une grande panique de l’autre côté. Une panique et un manque de sérénité qui risquent de menacer la paix dans notre pays. Parce que les actes de violences venant de l’autre camp se multiplient. Les cortèges du courant du ‘Non’ a été attaqué à Rufisque. On a constaté des dérapages ici même à Ziguinchor On a constaté des dérapages un peu partout», a-t-il affirmé.
Suffisant pour qu’Idrissa Seck appelle Macky Sall à s’occuper de sa véritable mission. «Il est grand temps qu’il se ressaisisse. Il est grand temps qu’il s’occupe de sa mission qui est de garantir la sécurité, la paix et la stabilité. Nous ne pouvons pas tolérer ces actes de violences gratuites face au manque d’arguments, face à une défaite certaine, puisse continuer à prévaloir au niveau de notre pays», a-t-il averti.