VIDEO«CETTE CONFRONTATION ETAIT UNE FORME D’HUMILIATION ORCHESTREE PARLE REGIME DE MACKY SALL»
Le leader de Pastef n’a pas mis du temps pour livrer les contours de son face à face avec son accusatrice Adji Rabi Sarr au bureau du doyen des juges, Oumar Maham Diallo
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Le leader de Pastef n’a pas mis du temps pour livrer les contours de son face à face avec son accusatrice Adji Rabi Sarr au bureau du doyen des juges, Oumar Maham Diallo.
C’est à travers sa page Facebook que le leader que de Pastef s’est adressé au peuple sénégalais, particulièrement à ses souteneurs dans cette affaire de viols répétitifs et menaces de morts qui défraye la chronique et pour lesquels il est poursuivi. Ousmane Sonko a soutenu d’emblée que cette confrontation était une forme d’humiliation orchestrée par le régime de Macky Sall. « Nous étions partis aujourd’hui répondre à la confrontation. Mais toutes les personnes éprises de justice savent que cette confrontation ne devrait pas avoir lieu parce que, vu la forme du dossier, il y a d’autres éléments qui devaient précéder cette confrontation. Parce qu’il y a beaucoup de personnes qui ont été citées dans le dossier et nous avions demandé qu’elles soient entendues et tel n’est pas encore le cas. S’ils ont organisé cette confrontation, ce n’est pas parce qu’ils ont besoin de rendre justice, mais c’est juste pour humilier la personne de Ousmane Sonko. Mais, quoiqu’il puisse advenir, on est allé répondre et on est revenu. Je voudrais préciser que, lors de notre confrontation, il n’y a eu qu’une seule suspension de séance parce que le greffier qui écrivait la séance avait perdu un de ses dossiers dans sa machine. Celle qui m’accuse de viol a été très correcte. Et elle a répondu correctement, malgré les manœuvres de son avocat qui voulait la pousser à dire des choses incohérentes. Elle n’a jamais manqué de respect à personne. Elle n’a prononcé aucun mot déplacé à mon égard encore moins à l’égard du juge et du procureur », a révélé le leader de Pastef.
Ousmane Sonko a tenu à démentir l’avocat Me El Hadj Diouf qui avait affirmé qu’il avait refusé délibérément de répondre aux questions qui lui ont été posées. « Certains disent que j’ai refusé de répondre. Mais je précise qu’il n’y a que quatre personnes qui doivent poser leurs questions et le plus important c’est le doyen des juges qui fait l’enquête. J’ai répondu à toutes ses questions. Donc dire que je n’ai pas répondu à ses questions, c’est raconter des contrevérités », a martelé Sonko.
A propos du procureur, le leader de Pastef affirme qu’il réitéré les propos qu’il avait tenus la dernière fois lors de son audition sur le fond de cette affaire. « Parce que le procureur c’est une administration. Je pense que celui qui est là-bas est une bonne personne. Mais il représente le parquet et celui qui dirigeait ce parquet, à savoir Serigne Bassirou Guèye, avait falsifié le PV de la gendarmerie. Ce qui est une faute grave. C’est pourquoi j’ai refusé de répondre aux questions du parquet. Ils ont dit aussi que je n’ai pas répondu aux avocats de Adji Sarr. Je dis que je leur ai bien répondu. Seulement, le problème c’est que ma réponse ne les arrange pas. Donc qu’ils ne viennent pas dire que je n’ai pas répondu », dixit en conclusion Ousmane Sonko. Quant à Me El Hadj Diouf, il a expliqué que c’est une personne qui ne mérite pas qu’il réponde à ses questions en portant des accusations particulièrement graves contre lui et que la décence nous interdit de reproduire ici.