COMMISSION AD HOC, LE PDS FLIRTE AVEC LE POUVOIR
Après sa posture intrigante lors de la modification de la loi sur l’état d’urgence et l’état de siège, le Parti démocratique sénégalais est encore pris en flagrant délit d’accointance avec le régime de Macky Sall
Après sa posture intrigante lors de la modification de la loi sur l’état d’urgence et l’état de siège, le Parti démocratique sénégalais (PDS) est encore pris en flagrant délit d’accointance avec le régime de Macky Sall.
Pour cause, à en croire le député Cheikh Abdou Mbacke Barra Dolly du parti Bokk Guiss Guiss, le leader du Pastef a souhaité que les députés de l’opposition ne prennent pas part aux travaux de la Commission ad hoc pour rendre nulle la procédure de levée de son immunité parlementaire.
Seulement, Ousmane Sonko n’a pas pu compter sur le président du groupe parlementaire Liberté et démocratie. En effet, après le boycott du leader de Pastef, les démissions de Moustapha Guirassy et de Cheikh Bamba Dieye, le refus de Mamadou Lamine Diallo de participer aux travaux, tous les yeux étaient rivés sur Cheikh Bara Dolly Mbacke.
Seulement, à l’arrivée, le PDS a ramé à contre-courant. Cheikh Bara Dolly Mbacke qui a quand même pris part aux travaux de lundi, indique s’être concerté avec Me Abdoulaye Wade qui lui aurait dit qu’il est hors de question d’appliquer la politique de la chaise vide. Et qu’il fallait siéger jusqu’à la fin des travaux de de la commission.
Ainsi, avec 8 députés de la majorité et Cheikh Bara Dolly Mbacke, la Commission a statué et va soumettre un rapport à la plénière devant trancher.