VIDEO"CONFIANT QUANT À L'ISSUE DU SCRUTIN"
Khalifa Sall, maire de Dakar, sur l'élection des membres du HCCT
Dakar, 4 sept (APS) - Le maire de Dakar, Khalifa Sall, s'est dit "confiant" quant à l'issue des élections du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) qui se tiennent depuis ce matin sur toute l'étendue du territoire national.
"Tout devrait se dérouler dans le calme. Nous sommes confiants. Nous n'avons pas de doute, nous ne nous faisons pas de souci. Nous sommes là pour gagner", a-t-il dit en sortant du bureau de vote n°3 du centre Mame Adja Yacine Diagne, où sont inscrits 1.097 électeurs.
Selon Khalifa Sall, "il s'agit pour nous de faire confirmer le vote de 2014 lorsque les Dakarois avaient déjà choisi, et aujourd'hui, il s'agit pour ceux-là qui ont été choisis, de prendre en compte les préoccupations actuelles et de désigner à leur tour leurs représentants à cette chambre de dialogue des territoires".
Trois coalitions sont représentées dans ce centre de vote : Benno Bokk Yaakaar, coalition des Démocrates réformateurs et And Taxawu Dakar.
Le Haut Conseil des collectivités territoriales comprend 150 membres, dont 80 seront élus par les conseillers départementaux et municipaux, le reste -70 conseillers- seront nommés par le président de la République parmi les personnalités bien au fait des réalités des territoires.
Le maire de Dakar-Plateau, Alioune Ndoye, affiche lui aussi l'optimisme. "Nous avons fait ce que nous avions à faire en étant conformes à nos croyances, nos entités d'appartenance, et aujourd'hui, il s'agit tout simplement de concrétiser cela à 18h", a-t-il déclaré.
"Nous avons fait une belle campagne qui était simple, car il s'agissait pour nous de nous adresser à nos collègues dans le respect. Et leur expliquer ce qu'est le HCCT et quel est son intérêt et pourquoi à Dakar ils devaient avoir des représentants pour qu'ils puissent y aller porter les intérêts de Dakar", a-t-il expliqué.
Il a ajouté qu'il s'est également agi pour son camp d'exprimer "ses attentes en ce qui concerne la décentralisation et les politiques publiques qui doivent être décentralisées et le dialogue des territoires".