ENQUÊTE OUVERTE APRÈS LA PROFONATION D'UNE TOMBE À KAOLACK
Des individus non identifiés se sont présentés au cimetière à la recherche de la tombe du défunt, qui y avait été inhumé la veille. Ayant réussi à l'identifier, ils ont exhumé son corps et l'ont traîné au dehors avant de le brûler
Dans un communiqué de presse publié tard dimanche 29 octobre, le procureur de la République près du tribunal de grande instance de Kaolack, Abasse Yaya Wane, a annoncé l'ouverture d'une enquête sur l'exhumation et la profanation de la tombe du défunt C. F., survenue dans la soirée du 28 octobre dernier au cimetière de Léona Niassène.
Selon le texte, des individus non identifiés se sont présentés au cimetière à la recherche de la tombe du défunt, qui y avait été inhumé la veille. Ayant réussi à l'identifier, ils ont exhumé son corps et l'ont traîné au dehors avant de le brûler.
Le procureur de la République a condamné ces actes "d'une extrême gravité, relevant de la barbarie". Il a indiqué que l'enquête ouverte vise à identifier les auteurs et à les traduire en justice.
Cet incident a suscité une vive indignation dans la population de Kaolack. De nombreux habitants ont décrété ces actes "d'un autre âge" et ont appelé les autorités à punir les responsables.
L'exhumation et la profanation d'une tombe est un acte grave puni par la loi. Dans le cas présent, les auteurs de ces actes ont commis une double infraction.Ils ont non seulement violé le respect dû aux morts, mais ils ont également commis un acte de vandalisme.