MULTIPLE PHOTOSFADA PREND DATE
Réformer le PDS ou créer un parti politique
Bineta DIOUF |
Publication 02/04/2016
Sous la direction de leur leader Modou Diagne Fada, les réformateurs du Parti démocratique Sénégalais (Pds) se sont réunis hier pour discuter du fonctionnement de leur structure. Au sortir de ce conclave, le porte-parole du jour, Ma Anta Mbow, a renvoyé les Sénégalais à la date du 28 avril prochain s'ils veulent être édifiés sur la conduite qui sera adoptée par les réformateurs du Pds.
Les journalistes, qui voulaient savoir si Modou Diagne Fada va créer un parti politique, sont restés sur leur faim hier lors de l'assemblée générale des réformateurs du Pds. A en croire, le porte-parole du jour des frondeurs libéraux, Ma Anta Mbow, les Sénégalais seront fixés le 28 avril prochain sur la décision politique que va prendre le président du Conseil départemental de Kébémer.
Selon Ma Anta Mbow, des consultations ont été entamées depuis quelques temps auprès des cadres, des femmes, des jeunes et des étudiants. Et il appartiendra à ces derniers de décliner leurs positions. "Une réunion sera organisée le jeudi 28 avril prochain pour notre progression, car il est temps de se déterminer sur le fait de choisir si on fera une coalition électorale en perspectives des élections législatives ou si on va convoquer le congrès de Pds et de conclure à la récupération du récépissé de celui-ci ou bien de mettre sur pied notre propre parti.
Par rapport à la réponse à ces 3 questions, nous saurons quelle suite donner à notre dynamique", explique le porte-parole des réformateurs. Revenant par ailleurs sur les résultats du référendum, le Dr Ma Anta Mbow renseigne que les réformateurs ont félicité leur leader d'avoir gagné dans son fief, Darou Mousty. Ils n'ont pas manqué de déplorer le "Wax Waxet" du Président Macky Sall quant au maintien de son mandat à sept ans. D'ailleurs, indique-t-il, c'est ce "Wax Waxet" qui les a poussés à voter NON au référendum.
Dénonçant les nombreux cas d'achat de conscience et la rétention de plus de 200.000 cartes d'électeur, Ma Anta Mbow estime que ce sont là des faits extrêmement graves.
