FADA TOURNE LA PAGE PDS
Six mois après son exclusion par le comité directeur des libéraux

Modou Diagne Fada rompt pour de bon son compagnonnage avec le Pds de Me Wade. Plus de six mois après son exclusion du parti libéral (à la suite du comité directeur du 16 octobre 2015), l’ancien ministre libéral de la Santé et président du groupe parlementaire de l’opposition a dit prendre acte de cette exclusion. C’était face à la presse, ce samedi 16 avril 2016.
Modou Diagne Fada largue les amarres du Pds. L’ancien ministre libéral de la Santé, président du groupe parlementaire de l’opposition et non moins leader des réformateurs, du nom de ce mouvement crée dans les flancs du Parti démocratique sénégalais (Pds), a décidé de mettre un terme à son compagnonnage avec la formation politique de Me Abdoulaye Wade. Modou Diagne Fada a officialisé sa décision, par le biais d’une déclaration faite devant la presse, ce samedi, en marge de la réunion des étudiants réformateurs.
"C’est avec le cœur lourd et de guère lasse que j’ai décidé de rompre mon compagnonnage avec le Parti démocratique sénégalais (Pds) après prés de 30 ans de cheminement", a déclaré Modou Daigne Fada. Dans la foulée, il s’est dit "poussé à bout" et qu’il se résignait "à prendre acte de son exclusion des rangs du Pds depuis le 16 octobre dernier".
Toutefois, a tenu à dire le président du Conseil départemental de Kébémer, cela n’entravait en rien ses activités politiques. "Il est hors de question de ne pas participer aux joutes électorales de 2017". Selon Fada, c’est l’une des raisons pour lesquelles il a décidé d’ailleurs de "prendre en main son avenir politique en quittant le Pds pour mieux les préparer en ayant l’ambition de se présenter".
Face à la presse, ce samedi, et en marge de la réunion du mouvement des étudiants réformateurs, Modou Diagne Fada a annoncé également la tenue d’un congrès le 07 mai prochain et qu’au sortir de ce conclave, il se prononcera sur la direction à donner à son avenir politique notamment sur la question de la création de son parti politique. S’agissant enfin de la présidence du groupe parlementaire libéral, Modou Diagne Fada a indiqué que cette question était résolue sur le plan politique mais qu’il restait la manche judiciaire.