KARIM SAISIT LA COUR SUPRÊME
Le fils de l’ancien président de la République a décidé de continuer à mener le combat pour sa présence sur les listes électorales
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Le Tribunal d’instance hors classe de Dakar s’est déclaré incompétente pour juger du refus d’inscription de Karim Wade sur les listes électorales. N’en démordant pas, le fils de l’ancien président de la République a décidé de continuer à mener le combat pour sa présence sur les listes électorales devant la Cour Suprême.
La déclaration d’incompétence du Tribunal d’instance hors classe de Dakar en date de ce 21 juillet a été rendue publique par les avocats de Karim Wade à travers un communiqué de presse parvenu à la Rédaction.
Les robes noires de l’ancien ministre d’Etat rappellent que « c’est à la suite de la décision arbitraire du ministre de l’Intérieur rejetant cette inscription alors qu’il n’en avait aucunement le pouvoir, les avocats de Karim Wade avaient déposé une requête auprès de la présidente de ce tribunal afin d’obtenir le rétablissement de leur client sur la liste électorale conformément aux articles L27, L30, L38 et L45 du code électoral. C’est cette requête qui vient d’être rejetée ».
Le pool «dénonce avec vigueur l’ordonnance du 21 juillet 2018 par laquelle la présidente du Tribunal d’instance hors classe de Dakar s’est déclarée incompétente pour juger du refus d’inscription de leur client sur la liste électorale». « Cette décision scandaleuse qui, au mépris des principes reconnus par tous les Etats de droit, prouve une nouvelle fois l’instrumentalisation de la justice sénégalaise par le pouvoir politique pour empêcher notre client de bénéficier de ses droits civiques et politiques alors qu’il n’en a été privé par aucune juridiction » soulignent les avocats de Karim Wade. Ces derniers indiquent que « depuis six ans, les droits fondamentaux de M. Karim Wade, candidat du principal parti d’opposition au chef de l’Etat sortant M. Macky Sall, sont systématiquement bafoués par les autorités sénégalaises pour l’empêcher de participer à l’élection présidentielle du 24 février 2019. Cette nouvelle violation vient s’ajouter aux innombrables et graves violations des droits dont M. Karim Wade a été victime devant la justice sénégalaise ». «Les avocats informent l’opinion publique nationale et internationale qu’ils continuent leur combat pour rendre à M. Karim Wade la plénitude des droits dont il est scandaleusement privé. Ils déposent immédiatement un recours devant la Cour suprême», informent les conseils du fils de Wade.