LA CANDIDATURE DE KHALIFA EST ÉVIDENTE
EXCLUSIF SENEPLUS - Si la candidature de l'ancien maire de Dakar est invalidée, le coup suivant du Conseil constitutionnel serait de se choisir lui-même le prochain président - Moussa Tine appelle les sept sages à ne pas flétrir l'image du Sénégal
Selon Moussa Tine, la candidature de Khalifa Sall à la présidentielle du 24 février coule de source, puisque l’ancien maire de Dakar n’est pas encore définitivement condamné. « Un juge constitutionnel ne peut pas nous dire au Sénégal qu’une décision pénale est applicable malgré l’existence d’un droit de recours. C’est comme si on exécutait un condamné à mort, alors que son recours est en cours d’examen », s’insurge le soutien du leader de Taxawu Senegaal, joint au téléphone par SenePluscom. Il rappelle par ailleurs que Khalifa dispose d’un mois pour introduire un rabat d’arrêt à la Cour suprême.
À l’en croire, le Conseil constitutionnel cherche tous les moyens possibles à interférer dans le choix des adversaires du chef de l’Etat sortant. « Si malgré tout, la candidature de Khalifa Sall venait à être définitivement rejetée, ce serait une grave atteinte à tous les principes d’un Etat de droit. Le Conseil aura ainsi prouvé qu’il veut élire lui-même le prochain chef d'Etat », déclare le président de l’Alliance Pentio, appelant les sept sages à ne pas s’inscrire du mauvais côté de l’histoire.
La liste définitive des candidats à la présidentielle doit être publiée ce 20 janvier 2018.