VIDEOMULTIPLE PHOTOSL'ARRESTATION D'OMAR SARR N'EST PAS JUSTIFIÉE
EXCLUSIF : Dans la grande émission télé SANS DÉTOUR, Mamadou Ndoye se démarque de Macky Sall sur plusieurs questions, y compris celles des interpellations pour délit d'opinion, sur le référendum ou encore sur l'avenir de la coalition Benno Bok Yaakaar
(SenePlus.Com, Dakar) - Secrétaire général de la Ligue Démocratique, ancien ministre de l’Education nationale, Mamadou Ndoye est l’invité de cette troisième édition de votre talk-show mensuel, ‘’SANS DETOUR’’.
Dans une ambiance détendue, l’homme de gauche s’est prêté sans détour aux questions des éditorialistes de Seneplus.Com et du journal Le Quotidien. Au cœur du débat : l’affaire Lamine Diack qui sème le trouble dans le sport mondial et divise les Sénégalais, le réféendum, la réduction du mandat présidentiel, le port du voile intégral au Sénégal, les fissures au sein de la coalition de Benno Bokk Yaakaar, la question de la sécurité avec en toile de fond, la menace terroriste…. Toutes ces questions sont passées au laser.
Au chapitre de la sécurité justement, Mamadou Ndoye estime illusoire de penser que les partisans de l’idéologie islamistes ne sont pas au Sénégal. Toujours dans ce sillage, Ndoye soutient que l’interdiction de la bouqa est une question de sécurité et non une quesiton religieuse.
Sans Détour, c’est votre rendez-vous mensuel avec une personnalité politique, du monde des affaires, des arts, de la société civile… Sans détour fait le tour de l’actualité du mois pour vous. L’émission est une coproduction entre l'institut d'images Sup'Imax, le journal Le Quotidien et SenePlus.Com.
Lire l'article du Quotidien ci-dessous
MAMADOU NDOYE SUR LE FINANCEMENT DE DIACK A DES OPPOSANTS
"CET ARGENT SALE ME GENE, IL FAUT SANCTIONNER LES FAUTEURS"
Le leader de la Ligue démocratique est convaincu que cet argent de Diack qui aurait financé des opposants sénégalais pour combattre Wade est "sale". Pour Mamadou Ndoye, il faut sanctionner les fauteurs. Invité de l'émission Sans Détour de seneplus.com, il estime d'ailleurs que l'arrestation de Oumar Sarr "n'aurait pas dû avoir lieu".
Par HAMATH KANE
Le secrétaire général de la Ligue démocratique (Ld) s'émeut de cette affaire Lamine Diack. Invité de l'émission mensuelle de seneplus.com, Sans Détour, en collaboration avec Le Quotidien et Sup Imax, Mamadou Ndoye a déclaré : "S'il se confirme que Lamine Diack a bien trempé dans cette affaire, ce serait presque un désespoir pour les Sénégalais parce qu’on va se poser la question : qui est propre dans ce pays?" S'agissant du volet politique de cette affaire qui met en cause des opposants au régime de Wade qui auraient bénéficié de l'argent russe, il estime qu'il faut "dans l’immédiat sanctionner les fauteurs". M. Ndoye est formel : "On sait au moins où se trouve aujourd’hui la faute. Dans cette affaire, d’après les résultats que nous avons, il y en a qui ont pris l’argent, ça c’est clair." Mais pour lui, Lamine Diack dit avoir donné ce argent à des jeunes pour combattre le pouvoir de Wade et "non à l’opposition". En tout état de cause, souligne-t-il, "tout argent sale qu’on distribue dans le pays me gène, parce que c’est de l’argent sale". Malheureusement, ajoute le leader de Ld, le Sénégal "n’a pas aujourd'hui de dispositif de lutte" contre ce phénomène.
Sur l'arrestation de Oumar Sarr, finalement placé sous mandat de dépôt, et les convocations des journalistes de D-Médias, Mamadou Ndoye indique que "cela n’aurait pas dû avoir lieu". Il dit, en effet, être, "par principe", contre "les délits d’opinion et d’expression" et considère que "quelque chose qui n’est pas en rapport avec la réalité doit (simplement) être démenti".
"Nous n’avons pas les mêmes valeurs et références" que les partis de Bby
Par ailleurs, la Confédération pour la démocratie et le socialisme qui regroupe des partis de la Gauche s’inscrit dans la "transformation sociale du Sénégal", mais aussi elle ambitionne de donner "plus de poids à nos idéaux et à nos valeurs". "C’est parce qu'avec cette coalition (Benno bokk yaakaar), nous n’avons pas les mêmes valeurs, les mêmes références", affirme M. Ndoye qui justifie l'ancrage de son parti par ce "compromis historique" pour des ruptures sociales, politiques, économiques, autour de Macky Sall.
Si la Ld approuve la tenue du référendum, elle rejette, en revanche, la consultation soit "réduite à la seule question du mandat" présidentiel. Mamadou Ndoye veut l'application des réformes constitutionnelles proposées par la Commission Mbow. Il a lui aussi ce qu'il "en juge bon", comme le Président Sall: "un Etat de droit plus confirmé, un rééquilibrage du pouvoir entre l’Exécutif, le Judiciaire et le Législatif, une autonomie plus grande pour l’Assemblée nationale, une gouvernance démocratique telle que fixée par les Assises nationales."