LE COMPTE À REBOURS A COMMENCÉ
Dans un an, le Sénégal organisera son onzième scrutin présidentiel - Outre Macky Sall, candidat à sa propre succession une dizaine d’hommes sont sur les starting-blocks
Dans un an jour pour jour, les Sénégalais seront appelés aux urnes : pour réélire l’actuel locataire du palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor ou pour signer un nouveau bail avec un autre parmi les candidats à la candidature qui ne cessent de se manifester au fur et à mesure que l’échéance approche. Outre Macky Sall, candidat à sa propre succession une dizaine d’hommes sont sur les starting-blocks.
« Samedi 24 février 2018- dimanche 24 février 2019 !». Dans un an, le Sénégal organisera son onzième scrutin présidentiel. Le compte à rebours commence à partir d’aujourd’hui pour la succession du président Macky Sall, lui-même, candidat à sa propre succession. Ses potentiels adversaires commencent d’ailleurs à se signaler.
Parmi eux, Idrissa Seck, Ousmane Sonko, Malick Gakou, El Hadji Issa Sall (PUR), Me Mame Adama Gueye, éventuellement Karim Wade, Khalifa Sall entre autres. La liste n’est pas encore exhaustive. Mais, ce qui est sûr, c’est que l’élection présidentielle sera organisée le dimanche 24 février 2019 dans le pays et à l’étranger, comme l’a indiqué le décret présidentiel fixant la date du scrutin et publié dans le journal officiel du 22 janvier 2018. Le chef de l’Etat dit avoir choisi cette date parmi tant d’autres (17 février 2019 et 03 mars 2019), parce qu’elle est la plus favorable pour une bonne organisation du scrutin. D’abord, dit-il, du fait de son éloignement de toute fête et de manifestation religieuse, coutumière ou autres organisations de nature à constituer une gêne aussi bien pour l’électorat, l’administration que les acteurs politiques.
En attendant les conclusions du rapport de la concertation sur le processus électoral, sous la conduite de l’ambassadeur, Seydou Nourou Ba, la caution reste fixée à 65 millions. La volonté de la majorité est d’élever le montant jusqu’aux environs de 100 millions de francs Cfa. Ce que contestent la minorité et une partie de la société civile. La mouvance présidentielle pour éviter une multiplication des candidatures, voire «fantaisistes» veut également instaurer un système de parrainage aussi bien pour les «indépendants » que ceux représentants un parti légalement autorisé. Sur ce point précis, des divergences demeurent. Tous les acteurs du processus électoral restent suspendus à l’arbitrage du président de la République.
Pour l’heure, le compte à rebours est bien lancé puisque, lors du Conseil des ministres du 21 février, le chef de l’Etat a signé le décret autorisant la révision exceptionnelle des listes électorales du 1er mars au 20 avril 2018.
Concernant les candidatures déclarées, point de femme pour le moment, il n’ y a que des hommes. Il y a 7 ans en arrière, c’est à dire en 2012, elles étaient représentées par : Amsatou Sow Sidibé et Diouma Dieng Diakhaté.