DIOMAYE AU MALI, PRINCIPAL IMPORTATEUR DES PRODUITS SENEGALAIS
Le déplacement du président au Mali et au Burkina Faso, en plus de sa dimension symbolique et diplomatique, s’inscrit dans une perspective de renforcement des échanges commerciaux avec deux pays membres de l’UEMOA
Le déplacement du président Bassirou Diomaye Faye au Mali et au Burkina Faso, en plus de sa dimension symbolique et diplomatique, s’inscrit dans une perspective de renforcement des échanges commerciaux avec deux pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
‘’Dans une perspective de renforcement des liens avec les pays voisins, le président Bassirou Diomaye Faye, effectue, ce jeudi, une visite au Mali et au Burkina Faso, deux pays avec qui le Sénégal entretient des relations bilatérales très poussées avec des partenariats qui s’étendent dans des domaines cruciaux pour l’économie des différents pays’’, a indiqué le Bureau d’information gouvernementale (BIG).
Dans une note parvenue à l’Agence de presse sénégalaise, le BIG rappelle qu’avec le Mali, le Sénégal entretient des relations bilatérales poussées qui touchent des domaines aussi importants que l’économie, la culture.
Au plan commercial, le Mali reste un client stratégique du Sénégal en Afrique avec des exportations estimées à 708,8 milliards FCFA en 2022, tandis que vers le Burkina Faso, les exportations sénégalaises ont été évaluées à la même date à 35,338 milliards FCFA, soit 104 062 tonnes en poids net, fait valoir la même source.
Elle signale que le Mali est le premier client du Sénégal en Afrique avec une part des exportations sénégalaises qui a atteint 708,8 milliards FCFA en 2022 (50,5%), soit 2 200 547 tonnes en poids net.
Ces exportations tournent autour de produits pétroliers, du ciment hydraulique, des préparations pour soupes, potages et bouillons, détaille le BIG en évoquant les avantages tarifaires accordés aux partenaires maliens au port autonome de Dakar.
La coopération avec le Burkina Faso est davantage centrée sur des domaines stratégiques comme la sécurité, l’enseignement supérieur, la formation professionnelle et surtout la culture en plus du secteur de la communication, fait remarquer le Bureau d’information gouvernementale.
Il cite en outre le partage d’expérience en matière de production audiovisuelle, de télévision numérique terrestre (TNT) parmi les axes de la coopération avec Ouagadougou.