LE VOCABULAIRE PARLEMENTAIRE
Florilège des différents mots ou expressions utilisés à l'Assemblée nationale, hier, lors des débats sur le vote du projet de loi sur le parrainage
En écoutant ce jeudi 19 avril 2018 les interventions à l'Assemblée nationale ("interventions", parce qu'il paraît que ce n'était pas un débat), j'avais un post-it et un stylo à portée de main. Et j'ai noté, en vrac :
- "guérilla" parlementaire
- "apostat constitutionnel"
- "parti wouya wouya"
- interventions en français, wolof, peul, italien (oui, en italien !), des parlementaires citant le Coran, des auteurs français, un proverbe danois...
- "Nous ne sommes pas une majorité mécanique !", "Nous sommes une minorité réfléchie, nous *réfléchichons* !"
- "Non, on ne dit pas *aliénant*, on dit *alinéa* !"
- "Nous argumentons nos arguments"
- "'... 60 jours francs', c'est pas du CFA, c'est peut-être de l'euro."
- "Tu n'as pas la parole, (...) yaw, on te paie pour parler khana ?"
- "Puisqu'on aime la forme pour la forme formelle, allons-y !"
- "Le Garde des Sceaux (...), quand je l'entends, j'ai l'impression qu'il garde les sots, S-O-T-S."
(Un député a même eu droit à une définition du mot "institution", avec rappel de son étymologie.)