LES OFF DU POP DE CE MARDI
Les journalistes de D-média…
Convoqués, hier, à la division des investigations criminelles vers les coups de 9 h, Mansour Diop, Ndèye Astou Guèye et Pape Besse Djba, journalistes du groupe D-Média, sont sortis libres de leur longue audition qui a fini un peu avant 20 heures. Ils ont été plus de 10 tours d’horloge dans les locaux de la Dic à l'avenue Carde. Mais a en croire nos confrères, l’affaire est loin de connaître son épilogue parce que le procès-verbal de leur audition a été transmis au Procureur qui pourra “les convoquer ou classer l’affaire”. Selon nos confrères qui renseignent que les auditions se sont bien déroulées, les enquêteurs les ont entendus sur l’édition spéciale de Zik-fm et Sen Tv du vendredi passé consacrée à l’affaire Lamine Diack.
…Libérés après plusieurs…
Ils ont été accueillis à leur sortie de la Dic par leurs confrères. De quoi réconforter Pape Bess Diba. “Je me réjouis de voir que toute la corporation est venue, cela montre une fois de plus que nous sommes tous unis. Notre audition avait seulement trait à l’affaire Lamine Diack. Les enquêteurs nous ont écoutés et nous restons pour le moment à l’écoute du parquet pour des auditions ultérieures”. Avant d’indiquer : “C’est avec beaucoup de professionnalisme que les enquêteurs ont fait leur job. On nous a posé des questions et nous avons répondu. Les procès-verbaux sont en train d’être rédigés et ils seront remis au parquet. Et pour le moment nous restons à la disposition de la justice».
…Heures d’audition
Lui emboîtant le pas, Ndèye Astou Guèye dira : “On nous a posé beaucoup de questions relatives à l’édition spéciale suite à la parution de l’article sur l’affaire Lamine Diack dans le journal Le Monde. On nous a demandé nos sources et nous avons répondu à toutes les questions avec beaucoup de sérénité et de manière précise”. La "ndawsi" de poursuivre : “Nous sommes plus que jamais convaincus d’avoir fait notre travail de journaliste en respectant toutes les règles de la profession. Si c'était à refaire, nous le referons», a ajouté Mme Guèye. Et Mansour Diop de conclure : “Les enquêteurs ont fait leur travail avec beaucoup de professionnalisme. Nous avons été très bien traités».
Information judiciaire
Toujours dans les développements bien sunugaaliens de l'affaire Lamine Diack, la Ligue sunugaalienne des droits humains (Lsdh), Article 19/Afrique et Amnesty international Sunugaal) (Ais) regrettent que "l’utilisation récurrente du délit d’offense au chef de l’Etat, la criminalisation des expressions critiques et l’emprisonnement systématique d’opposants politiques remettent en cause les fondements démocratiques du système politique (sunugaalien)". C'est pourquoi ces trois organisations demandent "la garantie et le respect de la liberté d’expression, pilier de la société démocratique et un débat ouvert sur cette question d’intérêt public" qu'est l’affaire Lamine Diack. En effet, Me Assane Dioma Ndiaye, Seydi Gassama et Fatou Jagne senghor, appellent à "l’ouverture d’une information judiciaire afin de déterminer si les informations relatives au financement de l’opposition (sunugaalienne) et autres segments de la société (sunugaalienne) lors de l’élection présidentielle de 2012 par le biais de M. Balakhnichev Président de la Fédération d’athlétisme russe et Massata Diack comme résultant des déclarations de Lamine Diack, rapportées par le journal le Monde sont avérées ou non".
Le Meer tire sur…
Restons dans ces développements pour faire écho de la déclaration du Mouvement des élèves et étudiants républicains (Meer) qui prend la défense de son chef de parti SMS soulignant que "l'Apr a fait une campagne sobre en 2012, cela au vu et au su de tous les (Sunugaaliens)". Selon Moussa Sow, le coordonnateur de ce mouvement, "l'Apr a été financée par ses militants et chacun à la hauteur de ses moyens. On se rappelle des fameux propos du Président (3W) lorsqu'il rencontra le cortège du (SMS) sur l'avenue Bourguiba". En clair, selon lui, "(leur) parti n'a reçu aucun financement de Lamine Diack et à plus forte raison de la Russie. D'ailleurs monsieur Lamine Diack l'a bien précisé en disant : 'je n'ai financé la campagne de personne à plus forte raison du Président (SMS)'".
…Les opposants
Assez pour que ce jeune républicain soutienne que "les autres partis de l'opposition d'alors n'ont qu'à se blanchir avant de s'en prendre au Président (SMS)". Se tournant vers Ngorsi Seck, le Coordonnateur du Meer estime que le prési de Rewmi "est un zigoto qui ne cherche qu'à nuire (SMS) et pour cela il va en peiner et doit encore faire du chemin, car (SMS) reste sans griefs". Il estime que "(Ngorsi) doit se mettre à carreaux, les (Sunugaaliens) le connaissent à suffisance. Les inférieurs en quoi que ce soit se vengent par la calomnie et la médisance, disait Pierre Claude Victor Boiste. On attend son speech après le démenti du journal Le Monde".
"Projet diabolique" de SMS
Après les jeunes du parti de SMS, virons chez ceux de "Wax waxeet Wade" pour dire que les jeunes libéraux exigent "la libération sans condition de (leur) frère Coordonnateur national Oumar Sarr placé sous mandat de dépôt pour le délit de diffusion de fausses nouvelles et faux et usage de faux en écriture privée". "Quelle honte", s'exclament-ils en estimant que "cette énième intimidation dont il (Ndlr : Omzo Sarr) fait l’objet démontre à suffisance la volonté de ce régime de ruine nationale de confisquer toutes les libertés alors acquises de haute lutte et au prix fort". En effet, disent-ils, SMS a un "projet diabolique" : "Sur les ruines de la République fondée par de vaillants compatriotes, il veut ériger un royaume". Visez la suite…
Mise en garde
Ainsi, soutiennent-ils: "Pour s’assurer la docilité des masses populaires, (SMS) corrompt ou combat les élites censées parler et agir en leur nom. Les opposants sont intimidés, les journalistes muselés". C'est pourquoi, l'Ujtl dit mettre en garde le gouvernement "contre toute tentative qui serait nécessairement grosse de graves troubles à l’ordre public. Car, sentant bien le naufrage inéluctable, (SMS) consacre toute son énergie dans une violence inouïe pour espérer faire peur et endiguer la colère qui gronde". Mais avertissent les jeunes libéraux, "c’est peine perdue, car le (Sunugaal) qui grogne opposera une vive résistance à cette tentation totalitaire et n’acceptera jamais que la violence d’Etat soit retournée contre les citoyens et soit détournée à des fins liberticides de bâillonnement et de répression des populations face aux errements d’un régime devenu impopulaire".
Interpellation
L'Utl ne manque pas d'exiger "que (SMS) se prononce sur les révélations de Lamine Diack qui le mouille jusqu’au cou dans cette affaire de corruption à grande échelle" et prévient que "les (Sunugaaliens) n’accepteront jamais que nos élites défaillantes se défaussent sur le peuple ou sur les journalistes pour échapper à leurs responsabilités. Au lieu de s’en prendre au fauteur et au corrompu, on s’en prend à celui qui les montre du doigt, du jamais vu". Car en réalité, ajoutent les jeunes du Pds, "Lamine Diack qui ne porte pas (3W) dans son cœur et cette haine viscérale l’a amené à pactiser avec le diable pour (le) renverser". Et selon eux, "quand Diack dit avoir financé des mouvements de jeunes, tous les regards sont tournés sur le mouvement "Y en a marre". Ainsi, estiment-ils: "Il révèle ce que tous les (Sunugaaliens) savaient déjà. Comment des contre exemples qui tiraient le diable par la queue puissent se lever un beau jour et avoir les moyens de brûler ce pays, de faire le tour du (Sunugaal) et de s’en prendre à (3W). Cette question a trouvé réponse avec les révélations de Diack".
Gakou
Le leader du Grand parti (Gp), s’est fendu, hier, d’une déclaration pour réagir officiellement sur deux affaires qui font l’actualité. A savoir l’affaire Lamine Diack et l’affaire Moustapha Niasse. D’emblée, Malick Gakou a souligné: «Dans la vie des Nations, il arrive des moments où la cohésion nationale et la solidarité intangible doivent constituer la trame de l’action politique et publique. Ainsi, face aux dossiers évoqués dans la presse concernant deux figures emblématiques de notre pays, les présidents Moustapha Niasse et Lamine Diack, je voudrais leur manifester ma totale solidarité et leur exprimer mes vœux de paix face aux épreuves». Aussi, mettant à profit ce moment, le président du Gp de «lancer un appel à la sérénité et à l’union des cœurs devant un contexte si difficile pour le (Sunugaal)». «C’est la marque des grandes Nations de se lever et de tenir haut le flambeau de la dignité humaine quand elle est menacée pour chacun. Nous portons en nous la marque de cette vision du (Sunugaal) qui met en synergie le sens élevé de notre responsabilité collective et individuelle face à l’histoire», a dit Malick Gakou.
3W va-t-il rentrer ?
"Wax waxet Wade va-t-il revenir au pays pour gérer son parti qui n’a plus de patron après le placement sous mandate de dépôt de son N°2 Omzo Sarr ? Il n'a plus le choix, selon nos capteurs. Joint par téléphone, le chargé de la communication du Pds n’écarte pas cette these, mais soutient qu’il n’en est pas encore informé. “Je ne suis pas encore au courant d’un probable retour de 3W” a lancé Mayoro Faye. Avant de s’empresser de dire: “A ce stade, tout est possible”.
Accident mortel
Une femme de 44 ans tombe d’une charrette et meurt. Le drame a eu lieu hier aux environs de 17 heures au village de Hayla une localité située à 17km de la commune de Boulal dans le département de Linguère. Il s’agit de la dame Lamba Ka âgée de 44 ans mariée et mère d’un enfant, qui a perdu la vie après être tombée d’une charrette. Selon une source familiale, la victime était à bord d’une charrette avec sa sœur Coumba Ka à la recherche d’herbe. Par inadvertance la charrette a heurté un arbre après 2km de course puis s’est renversée, les deux roues en l’air. Sa sœur plus chanceuse s’est retrouvée avec des blessures légères à la tête. Elle a réussi à sortir pour alerter les villageois qui ont vite rallié les lieux du drame. Sur place, ils ont constaté que la dame Lamba Ka était déjà morte. Le corps sans vie de la victime est par la suite déposé au poste de santé de Boulal par les gendarmes de Dahra. La dépouille sera remise plus tard à la famille pour l’inhumation sur décision du procureur de la République.
Probable report de…
L'organisation de la troisième journée du Tournoi de la Tnt est incertaine. Car l'un des camps a campé sur sa décision. Selon des indiscrétions, le camp de Gouy Gui n'a pas accepté la proposition du promoteur et demande le renvoi de la 3e journée Tout le contraire des autres managers, ceux de Zoss, Tapha Tine et Ama Baldé. Ils sont en accord avec le promoteur et se disent prêt pour la journée du 27 décembre. Ils ont même reçu des chèques après avoir signé une décharge. Cela pour le déplacement à Banjul car les combats y sont prévus.
…La 3e journée du Tnt
Ce facteur bloquant entre le camp de Gouy-Gui et les organisateurs remet en cause la 3e journée du tournoi qui a été déjà reportée à deux reprises après le 15 juin et le 26 juillet. D'ailleurs la caravane qui devait quitter Ndakaaru jeudi dernier a été retardée parce que les managers n'étaient pas rentrés dans leurs fonds pour faire la promotion des combats au pays de Jammeh. Leader du tournoi avec 6 points, Ama Baldé fera face contre Gouy Gui (3 points) qui partage le même nombre de points avec Tapha Tine opposé à Zoss. Ce dernier a été battu durant les deux premières journées.
Migrants sunugaaliens
Une trentaine de ressortissants sunugaaliens en situation irrégulière sont emprisonnés dans des commissariats à Libreville depuis deux semaines, révèle Horizon sans frontières dont le Président Boubacar Sèye renseigne: "Ils sont sans assistance depuis et certains d’entre eux commencent à manifester des signes de faiblesse". Il souligne qu'un Sunugaalien avec qui il s'est entretenu au téléphone accuse "les policiers gabonais de maltraitance". C'est pourquoi "Horizon sans frontières interpelle directement le chef de l’Etat sur la situation de ces migrants (sunugaaliens) en situation de détresse et regrette le comportement des autorités consulaires qui jusque-là brillent par leur absence".