LES KHALIFISTES DANS LA RUE LES 20 AVRIL ET 5 MAI PROCHAINS
Les partisans et autres souteneurs du maire de Dakar sont toujours en ordre de bataille pour la libération de Khalifa Sall
Les partisans et autres souteneurs du maire de Dakar sont toujours en ordre de bataille pour la libération de Khalifa Sall en prison depuis le 7 mars 2017 et condamné le 30 mars dernier à cinq ans de prison et à 5 millions d’amende. renforcés par les partis de l’opposition et certaines forces vives de la nation, les khalifistes veulent battre le macadam les 20 avril et 5 mai prochains.
Même après sa condamnation, les Khalifistes croient toujours à la libération de Khalifa Sall. Alors que la première manche du combat judiciaire a été perdue, ils veulent désormais intensifier les actions politiques pour parvenir à leur fin. C’est ainsi qu’il a été annoncé deux marches : une première le 20 avril et une deuxième le 5 mai 2018. Il faut préciser que les partisans de Khalifa ne seront pas seuls dans ce combat.
En effet, certains leaders de l’opposition ont déjà annoncé qu’ils seront de la partie. Il en est ainsi de Malick Gakou qui disait déjà se préparer pour mobiliser toutes les forces vives de la nation pour mener le combat sur le terrain pour faire libérer Khalifa Sall. le soutien des libéraux
Dans un communiqué reçu hier par «L’As», le PDS a également manifesté sa volonté de participer à tout combat politique dans ce sens. Suite à la réunion de comité directeur, tenue mardi dernier, il a été indiqué que le PDS apporte son soutien à Khalifa Sall. Les libéraux assurent s’engager aux côtés du maire de Dakar et de ses sympathisants pour les luttes communes contre les violations répétées des libertés. Mais également, disent-ils, pour l’exercice sans entrave des droits et pour le droit de chaque parti de présenter librement un candidat à l’élection présidentielle.
Toujours dans la note, le PDS dénonce un procès «en sorcellerie» intenté contre Khalifa Sall. D’ailleurs, les partisans d’Abdoulaye Wade pensent que la peine infligée au maire de Dakar est injuste avec comme unique but de l’empêcher de se présenter à la prochaine élection présidentielle. «A l’image de ce qui a été fait à Karim Meissa Wade, candidat du PDS, la justice a été instrumentalisée pour éliminer une candidature à l’élection présidentielle, lit-on dans la note parvenue à «L’As». Le comité directeur met ainsi en garde le pouvoir qui a obtenu la soumission de pans entiers de la justice pour un règlement de compte politique. Non sans demander aux juges de prendre leurs responsabilités.