LES LEADERS DE YAW ANNONCENT UNE NOUVELLE DATE ET MENACENT
La coalition Yewwi askan wi (Yaw) s’est prononcée sur l’interdiction de son rassemblement prévu hier, vendredi 6 janvier, à la Place de la Nation (ex-Obélisque), par le préfet de Dakar.
La coalition Yewwi askan wi (Yaw) s’est prononcée sur l’interdiction de son rassemblement prévu hier, vendredi 6 janvier, à la Place de la Nation (ex-Obélisque), par le préfet de Dakar.
Dans un communiqué rendu publique, la conférence des leaders de Yaw dit prendre acte de ce «refus captieux de l'autorité préfectorale, pour la énième fois», non sans déplorer le «prétexte fallacieux de travaux d'envergure dans le cadre du projet Bus Rapid Transit (BRT)...» évoqué par l’autorité préfectorale.
Soulignant que «depuis sa manifestation très bien réussie du vendredi 03 juin 2022 sur le même lieu, le préfet de Dakar a systématiquement refusé toutes les déclarations de manifestation de Yewwi askan wi, alors que la Coalition Benno bokk yakaar continue de tenir toutes ses manifestations aussi bien à Dakar qu'ailleurs, à Podor, Kaffrine, Kaolack, etc.», la conférence des leaders de Yaw a annoncé un autre rassemblement, pour le vendredi 13 janvier 2023, aussi bien à Dakar que dans toutes les capitales départementales et dans la diaspora.
Mieux, Khalifa Ababacar Sall, coordonnateur de la conférence des leaders de Yaw et ses camarades précisent qu'ils «ne céderont plus jamais à un refus de l'autorité pour quel que motif que ce soit».
Accusant le chef de l’Etat, Macky Sall, d’être à l’origine de ces refus, les leaders de Yaw de rappeler que «les déclarations de manifestation de Yewwi askan wi des 17 et 29 juin 2022, pour protester contre le rejet de sa liste des titulaires aux élections législatives, ont fait l'objet d'un refus catégorique, au point de provoquer au moins deux morts, des dizaines de blessés et des dégâts matériels».
«La Coalition Yewwi askan wi note, avec désolation, que cette décision préfectorale ne relève que de la volonté manifeste de Macky Sall, pris de peur et pressé de tester son arsenal de répression acquis après les événements de mars 2021 déjà réprimés dans le sang, avec 14 citoyens sénégalais tués sur le champ des manifestations.»