LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI
La Maison du Parti socialiste en chantier
Hier, nos radars, qui s’occupent de tout, ont filmé la Maison du Parti socialiste tout en chantier. Renseignement pris, le secrétaire général du Ps, Ousmane Tanor Dieng, a engagé des travaux de modification et de rénovation de tous les bâtiments de la Maison Léopold Sédar Senghor. En tout cas, les ouvriers qui seront à la salle qui abrite les réunions du Bureau politique auront du travail. Car, les chaises et les tables ont été mises sens dessous dessus, lors de la fameuse réunion du Bureau politique du 5 mars dernier.
Parti Socialiste
Restons au Parti socialiste pour dire qu’il y a de l’électricité dans l’air au bureau politique, qui se tiendra demain samedi pour faire l’évaluation du referendum, et examiner les perspectives politiques et électorales, sous la houlette du secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng. C’est ce même jour que les responsables de l’Union départementale du Ps de Dakar, notamment Khalifa Sall et compagnie organiseront leur meeting. Une manifestation qui risque de ne voir que la présence des maires de Dakar, Médina, Sacré Coeur Mermoz et de Podor. Car des voix pro-Tanor Dieng se sont élevées lors de la dernière réunion du Secrétariat exécutif national pour dire que le meeting n’est pas celui du Parti socialiste, mais plutôt celui de Khalifa Sall et Cie. Ces propos ont été tenus en présence de Barthélémy Dias. Le meeting risque de creuser davantage le fossé entre le camp de Tanor et celui du maire de Dakar. Le thème du bureau politique sera introduit par le secrétaire national aux Elections, Serigne Mbaye Thiam. Ce sera l’occasion pour les membres de l’instance dirigeante, d’échanger sur tous les aspects du référendum du 20 mars 2016 et de dégager des perspectives politiques et électorales, à court et moyen termes.
Malick Gackou
Depuis l’étranger où il se trouve, le leader du Grand Parti s’est prononcé sur les derniers développements de la situation politique et sociale du Sénégal. Dans un communiqué dont copie nous est parvenue, Malick Gackou dénonce la suspension de Ousmane Sonko et le changement opéré à la tête de l’Ofnac. «Il a été remarqué de la virulence, de l’intolérance et de l’ostracisme du gouvernement face aux libertés d’opinions et d’idées manifestées par le Peuple sénégalais pour garantir et ancrer notre pays dans la trajectoire des démocraties modernes. Les cas de la Présidente de l’Office National de lutte contre la Fraude et la Corruption (Ofnac), Nafi Ngom Keita et de l’Inspecteur des impôts, Ousmane Sonko, entre autres dérives, sont l’illustration de cette agression caractérisée contre la République des valeurs que notre pays aspire à incarner du haut de son histoire et du sceau du panafricanisme salutaire », martèle le patron de Grand Parti. Il dénonce ainsi «le triomphe en bandoulière du népotisme et du ponce-pilatisme que le gouvernement veut instaurer comme modèle d’action publique et de la valorisation systématique de la pensée unique» qu’il juge inacceptable. Malick Gackou invite son parti à la mobilisation et à la vigilance pour faire face à toutes ces menaces qui risquent de secouer durablement les perspectives d’un Sénégal de paix, de sécurité et de développement.
Jeunes apéristes de Matam
Des jeunes de l’Alliance pour la République (Apr) de Matam sous la houlette de l’adjoint au maire de Boki Diawe, ont tenu un point de presse hier à Dakar pour fustiger l’attitude de leurs responsables locaux à la tête desquels Farba Ngom. Aussi, ils réclament leur implication dans le choix des membres du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (Hcct).
Conseil départemental de Thiès
Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. Et le jeune «surdoué» de Thiès, Alfred Ibrahima Mango commence déjà à récolter les fruits de son travail à l’école. Le président du Conseil départemental de Thiès, Idrissa Seck après avoir félicité Alfred Ibrahima Mango pour sa brillante réussite au Bfem à l’âge de 11 ans, a offert au jeune «surdoué», une bourse qui couvrira tous ses frais de scolarité jusqu'à l'obtention du baccalauréat. Il a eu également un package technologique, à savoir un ordinateur, un smartphone et un abonnement internet.
Concours général
Du point de vue des récompenses, les deux lauréats qui se sont distingués lors du Concours général 2016 à savoir Ousmane Cissé en classe de Première au Collège Sacré-Coeur (2e prix en Anglais et en Géographie) et Maguette Ngueno Ngom en classe de Terminales à Mariama Ba (2ème prix en Géographie et 2ème accessit en citoyennetés et droits de l’homme) ont reçu tous les honneurs de la part des partenaires de l’événement. En plus d’un lot d’ouvrages et autres matériels didactiques, ils ont reçu chacun, un ordinateur de la part de la Fondation Sonatel. Ils ont aussi reçu des chèques, une tablette offerte par le président de la République ainsi que des bons d’achat de livres offerts par le Conseil économique social et environnemental (Cese). Tous les autres lauréats ont été aussi récompensés, lors de cette cérémonie.
Macky Sall
La cérémonie de remise des prix du Concours général a été l’occasion pour le chef de l’Etat de rappeler son attachement à l’enseignement scientifique. Ainsi le Président Macky Sall a annoncé le projet de décret, portant création, organisation et fonctionnement du Lycée scientifique d’excellence de Diourbel. Un établissement qui va renforcer l’école d’excellence dans l’enseignement scientifique au Sénégal. Par ailleurs, le Président a félicité les ministres de l’Education nationale Serigne Mbaye Thiam, de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat Mamadou Talla, de l’Enseignement supérieur Mary Teuw Niane pour tous les efforts appréciables qui ont été fournis dans le cadre des réformes du secteur global de l’éducation.
Alioune Badara Ndiaye rafle la mise
S’il y a quelqu’un qui n’oubliera pas de sitôt la cérémonie de remise de prix du Concours général 2016 qui s’est déroulée hier au Grand Théâtre, c’est Alioune Badara Ndiaye, élève en Terminale au collège Yavuz Selim où il a décroché son baccalauréat L2 avec la mention Très Bien. Alioune Badara Ndiaye, bien qu’amputé d’une jambe depuis son enfance, s’est surpassé lors du concours général où il a décroché le deuxième prix de citoyenneté et de droits de l’homme. Pour le récompenser de ses efforts, le Président Macky Sall s’est engagé à lui offrir une prothèse et à prendre en charge tous les frais relatifs à cette opération. Dans cette lancée, la compagnie Corsair a promis de lui offrir 2 billets d’avions Dakar-Paris-Dakar par an durant toutes ses études en France. La fondation Computer Land lui a aussi offert une bourse de 4 ans en France pour une valeur de 20 millions Fcfa.
Diogomaye Diop,
Restons avec le concours général pour signaler une bizarrerie. En fait on parle de la 50e édition pourtant, la première édition s’est tenue en 1962. Le lauréat de cette édition en mathématiques s’appelle Diogomaye Diop, un brillant esprit rappelé à Dieu. Sa famille qui est à Thiès a gravé en lettre d’or cette date dans ses archives.
Toussaint Manga
Le patron de l’union des jeunesses travaillistes libérales (Ujtl), Toussaint Manga et ses coprévenus devront prendre leur mal en patience avant de faire face au juge du Tribunal correctionnel dans l’affaire de «rassemblement illicite et de dégradation de biens appartenant à l’Etat» qui les oppose au ministère public. L’affaire évoquée, hier, a été une nouvelle fois renvoyée au 24 novembre prochain ; c'est-à-dire au retour des vacances judiciaires. Un renvoi justifié par l’absence de greffier d’audience avec la grève du syndicat des travailleurs de la Justice (Sytjust) enclenchée depuis mardi dernier. Une longue absence qui ne risque pas d’affecter les prévenus qui avaient bénéficié d’une mise en liberté provisoire, après dix mois de détention préventive.
Confirmation ou infirmation pour les jeunes de Colobane
C’est aujourd’hui que les jeunes de Colobane, en l’occurrence Cheikh Sidaty Mané alias Gatuso et Cheikh Diop alias Christ vont de nouveau comparaitre devant la Chambre criminelle d’appel de Dakar. Ces derniers ont été condamnés par la Cour d’assises de Dakar en février 2015 à 20 ans de travaux forcés pour le meurtre du policier Fodé Ndiaye ; lors des manifestations du M23 à la Place de l’Obélisque pour contester la candidature de l’ancien président, Me Abdoulaye Wade. Cheikh Cissé alias Delai qui faisait également partie des accusés a été plus chanceux, puisqu’il a été acquitté par la Cour. Dans cette affaire, les accusés avaient pourtant énergiquement contesté les faits à la barre et révélé que leurs aveux dans le procès verbal d’enquête ont été extorqués sous le coup de la torture. Ainsi, s’en est suivie une vague de désapprobation de leurs parents et des habitants de Colobane. Aujourd’hui, il revient aux juges de la juridiction d’appel de la chambre criminelle de Dakar d’élucider les zones d’ombre du meurtre du policier Fodé Ndiaye afin de situer «définitivement » les responsabilités. Par une confirmation, ou une infirmation partielle ou totale de la première décision.
Les Cae : l’ultime décision
Les Chambres africaines extraordinaires (Cae) dirigées par le magistrat burkinabé, Gberdao Emmanuel Gustave Kam vont reprendre, ce matin, du service. En effet, à la suite de la condamnation à la perpétuité de l’ancien homme fort de N’Djamena, reconnu coupable de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et d’actes de tortures, le président Kam va statuer, cette foisci, sur les intérêts civils. Une ultime décision qui sonne le glas du procès, mais également des Cae, dont la mission était de juger l’ancien président du Tchad, Hissein Habré. La décision du président Kam sera attendue par les milliers de victimes qui, après avoir fait le deuil des leurs avec la condamnation de Hissein Habré, auront droit à une réparation à hauteur de leurs préjudices. Dans cette affaire, pas moins de 4500 victimes ont fait les frais du régime de l’ancien Président tchadien, Hissein Habré de 1982 à 1990. Cependant, lors du procès, 98 témoins et parties civiles ont défilé à la barre pour charger le président Habré. Celui-ci, s’était distingué au début du procès par ses diatribes à l’endroit des Cae, avant de rester impassible, sous son turban blanc, aux charges répétées des témoins et autres avocats des parties civiles