LES PIQUES DE L'AS DE CE WEEK-END

Rebondissement dans l’affaire de la Range Rover
L’affaire de la Range Rover impliquant le fils du chanteur Thione Seck, placé sous contrôle judiciaire et le footballeur Ibrahima Touré qui est sous le coup d’un mandat d’arrêt est loin de connaitre son épilogue. En effet, cette affaire va bientôt connaitre un nouveau rebondissement. Et, c’est un avocat constitué dans cette affaire qui est au banc des accusés. Le célèbre plaideur est accusé d’avoir détourné deux chèques de 17 millions et de 5 millions appartenant à Lamarana Diallo, propriétaire et convoyeur de la Range Rover. En effet, ces montants auraient transité entre les mains de l’avocat en présence du mécanicien Baye Fall et le transitaire Mamadou Mbaye. A charge pour la robe noire de représenter ces montants au juge d’instruction chargé de la procédure. L’avocat a-t-il dissipé ou représenté ces montants ? En tout cas, le plaignant L. Diallo menace de porter plainte par le biais de son conseil. Dans un premier temps, c’est le bâtonnier de l’Ordre des avocats qui sera avisé du comportement de l’avocat pointé du doigt.

Bolloré porte plainte contre le journaliste Adama Gaye
Après Frank Timis, Vincent Bolloré a porté plainte contre le journaliste Adama Gaye qui fait des sorties très critiques par rapport à la gestion des ressources du pays. C’est le journaliste lui-même qui file l’information. «Ce matin, j'ai reçu, par la poste, un courrier envoyé par l'avocat parisien de Vincent Bolloré qui indique qu'il intente un procès contre ma personne parce que, dit-il, j'ai porté atteinte à son honneur dans un texte que j'ai publié sur Facebook, le 16 octobre dernier. Bizarre. Bizarre. Tardif procès», a-t-il posté sur son compte Facebook. Adama Gaye de se demander s’il «y a des hommes politiques, publics derrière ?». Il informe aussi que ni la date, ni le lieu du procès ne sont indiqués dans la plainte. «Ce procès, s'il a lieu, concerne tous les Africains qui refusent de baisser la tête, de laisser les acteurs étrangers faire main-basse sur l'Afrique et ses ressources. Je ferai face», a-til promis.

Partenariat Bnde/Fepes
Pour le désengorgement des universités publiques et pour permettre l’accueil de tous les bacheliers, la Banque nationale pour le développement économique (Bnde) a noué un partenariat avec la Fédération d’écoles privées d’enseignement supérieur (Fepes). Pour soutenir le secteur de l’éducation nationale, la Bnde s’est engagée à offrir des services financiers adaptés aux besoins des établissements privés d’enseignement supérieur de la Fepes, d’après le site économique «Lejecos». Ces services vont de l’avance sur facture au découvert, en passant par du crédit d’investissement, entre autres. Ce partenariat trouve son intérêt dans le fait qu’il est quasiment devenu impossible pour les universités publiques sénégalaises d’accueillir les dizaines de milliers de nouveaux bacheliers. Pour trouver une solution à ce problème, la Bnde s’est engagée à accompagner le ministère de l’Enseignement supérieur.

33 000 étudiants orientés dans le privé
En tout cas, la Fédération d’écoles privées d’enseignement supérieur (Fepes) avait besoin de ce partenariat financier avec la Bnde, car d’année en année, le nombre d’étudiants qu’elle accueille ne cesse de grimper. Pour 2017, il est prévu d’orienter 33 000 étudiants dans le privé. Pour le directeur général de la Bnde, M. Thierno Seydou Nourou Sy, «un problème de financement des études se pose aux étudiants, sans parler de l’inadéquation de filières classiques aux besoins des employeurs». Elle a déjà, par le passé, accompagnée une centaine de bacheliers, aujourd’hui insérés dans le marché de l’emploi. Après avoir magnifié l’action de la Bnde, le secrétaire général de la Fepes, Daour Diop, a insisté sur l’importance d’une formation professionnelle de qualité, préalable à l’émergence de tout pays. La Fepes regroupe 42 établissements.

Un taux de 6,9% en 2016 dans l’Uemoa
L'activité économique au sein de l'Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Uemoa) est restée dynamique en 2016. D’après la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), cette année a bénéficié d'un climat sociopolitique globalement apaisé et d'un environnement sécuritaire en amélioration. Selon le rapport sur la politique monétaire de l’Union, les dernières estimations tablent sur une progression du produit intérieur brut (Pib) de l'Union, en termes réels, de 6,9% en 2016, soit 0,3 point de pourcentage de plus qu'en 2015. L'expansion économique serait portée par le secteur tertiaire, principal moteur de la croissance avec une contribution de 4,1 points, à la faveur de la bonne tenue des activités commerciales, de transport ainsi que du dynamisme des services financiers et de  télécommunications. Le secteur secondaire serait le deuxième pilier de la croissance économique, avec un apport de 1,9 point, imputable essentiellement à la vigueur des investissements publics et privés, qui augmenteraient respectivement de 13,4% et 3,7% en 2016. La contribution du secteur primaire s'élèverait à 0,9 point, en hausse de 0,1 point par rapport à l'année 2015, en raison de l'augmentation des productions vivrières (+7,6%). Le Sénégal est dans la moyenne sous-régionale, car son taux de croissance est attendu à 6,5% pour 2016.

Macky gracie 497 détenus
Se conformant à la tradition en cette période de fête de fin d’année, le Président a encore utilisé son droit de grâce pour libérer 497 détenus. Le Président Macky Sall a gracié 497 personnes détenues dans les 37 prisons que compte le Sénégal. Ces derniers étaient condamnés définitivement pour des infractions diverses. Elles viennent de bénéficier d’une grâce présidentielle portant remises totales de leurs peines. Le communiqué du ministère de la Justice précise qu'ont été exclues de cette grâce toutes les personnes condamnées pour des infractions particulièrement graves comme certains crimes de sang, attentats aux moeurs et trafics de drogue. «Le chef de l’Etat traduit ainsi son engagement résolu en faveur de la dignité de la personne humaine. Il a voulu, en même temps, donner à une catégorie de citoyens momentanément en conflit avec la loi, la chance de se ressaisir», lit-on dans le communiqué du ministère de la Justice.

Le ministre nigérian des Affaires étrangères
Le transfert du pouvoir au Président élu, Adama Barrow, préoccupe au plus haut point les chefs d’Etat de la Cedeao. Le Président du Nigeria, Muhammadu Buhari, désigné médiateur dans la crise gambienne a envoyé son ministre des Affaires étrangères, Geoffrey Onyeama auprès du président de la République, Macky Sall. A sa sortie de son tête-à-tête avec le chef de l’Etat sénégalais, Geoffrey Onyeama renseigne que la rencontre avait trait au suivi des décisions prises par la Cedeao lors de son dernier sommet. Il a salué la concertation des chefs d’Etat des pays de la Cedeao sur les différentes questions de la sous-région. Le Président Macky Sall a échangé avec son hôte sur la commission de l’Union Africaine, la question de la Gambie, la démocratie et la paix dans la sous région. Pour ce qui est de la question de la Gambie, confie le ministre des Affaires Etrangères du Nigeria, la priorité c’est le transfert du pouvoir dans la paix, le respect de la démocratie et du choix du peuple. C’est dans cette optique, dit-il, que les chefs d’Etat de la Cedeao se concertent pour une meilleure approche. Selon Geoffrey Onyeama, les chefs d’Etat des pays de la Cedeao feront tout leur possible pour que le transfert du pouvoir se fasse de manière pacifique. 

Ban Ki-Moon a tenté en vain de joindre Jammeh au téléphone
A quelques jours de son départ du Secrétariat général de l’Organisation des Nations Unies, Ban Ki-moon a tenté de joindre en vain le Président sortant de la  Gambie, Yahya Jammeh. Un communiqué de l’Onu renseigne que le Secrétaire général des Nations Unies a plusieurs fois essayé d’entrer en contact au téléphone avec le Président Jammeh sans succès. Ban Ki-moon voulait inviter Babili Mansa à accepter sa défaite et transférer le pouvoir au Président élu, Adama Barrow. Par contre, le Secrétaire général de l’Onu qui a eu au téléphone le tombeur de Yahya Jammeh a adressé ses félicitations à ce dernier pour sa victoire. Ban Kimoon exhorte le Président Adama Barrow à inviter ses militants et sympathisants à rester calmes pour épargner le pays de toute violence. Il a réitéré le soutien des Nations Unies à la décision de la Cedeao. Le souhait du Secrétaire général de l’Onu est la passation pacifique du pouvoir le 19 janvier conformément aux dispositions de la constitution.

L’US Rail décroche une subvention de 3 millions Fcfa
C'est un secret de polichinelle. L'Union Sportive et Culturelle du Rail baigne dans de profondes difficultés. En effet, depuis la privatisation du chemin de fer, le club mythique de Thiès ne parvient plus à joindre les deux bouts, ce qui se caractérise par un déclin chaque année davantage. Car la société des chemins de fer, au-delà de l'emploi des joueurs comme travailleurs salariés, injectait chaque mois près de 30 millions de Fcfa dans les caisses de l'équipe. Mais les dirigeants viennent de pousser un ouf de soulagement avec l'enveloppe de 3 millions Fcfa mise à la disposition de l'équipe par Abdoulaye Dièye directeur général de la Société de consignation et de transit (Socotra), par ailleurs Président du mouvement «Les Amis de Cheikh Kanté, pour la réélection de Macky Sall».

Aissatou Diouf
Décidemment, la députée Aissatou Diouf ne fait pas dans la langue de bois. Hier, alors que ses camarades de parti fêtaient le fait d’avoir une permanence de l’Apr à Fatick, la députée qui passait dans la rue qui sépare le siège de la Lonase, ne s’est pas gênée de dire à Issakha Dieng et compagnie qui l’invitaient à prendre une photo ses quatre vérités. «Ne vous foutez pas de moi, je ne suis pas dans ces complots de fils de p… Vous m’aviez informée quand vous concoctiez votre plan ? Je ne m’associe pas à ces bassesses. Ce que vous faites, c’est de la fumisterie. Vous allez détruire la maison de Cheikh Kanté comme vous avez détruit celle de Matar Ba», leur a-t-elle jeté à la figure avant de s’engouffrer dans son véhicule. Laissant bouche bée ses interlocuteurs, sans doute, surpris par le comportement de leur sœur de parti.