LES RÉALISATIONS DE MACKY SALL À ZIGUINCHOR SALUÉES
Plusieurs quartiers sont désenclavés avec l’appui du gouvernement qui a réalisé des routes et des voies secondaires
En matière d’infrastructures sociales de base, la région de Ziguinchor avait accusé un grand retard. Mais, depuis quelques années, selon les populations, «des pas de géant ont été faits dans ce sens». D’après elles, depuis l’avènement du régime actuel, plusieurs réalisations sur le plan économique, social, ont été faites, et d’autres sont en cours.
A cause de la crise qui sévit dans la région, Ziguinchor est très en retard par rapport aux autres localités dans le domaine des infrastructures sociales de base. Dans tous les domaines de la vie active, la région peinait à sortir la tête de l’eau. Mais selon certains observateurs, Ziguinchor a connu des avancées non négligeables dans certains secteurs, à savoir : la voirie, la santé, l’éducation, mais aussi sur le plan des infrastructures maritimes et portuaires. «Par exemple, la commune a bénéficié d’un projet de pavage pour une dizaine de kilomètres. Des quartiers ont été pavés grâce au régime actuel. Plusieurs quartiers sont désenclavés avec l’appui du gouvernement qui a réalisé des routes et des voies secondaires. Celles ci,ont permis désormais aux populations de circuler librement toute l’année. Ce qui était inimaginable il y a quelques années, surtout en période hivernale», explique Amadou Coly. Il cite l’exemple du quartier résidentiel de Goumel, alors inaccessible en hivernage.
A cela, s’ajoutent les boucles du Blouf et les pistes de production dont les travaux sont très avancées. «Nous sommes les plus heureux du monde. Les travaux de cette boucle vont bientôt terminer, et les populations n’auront plus de difficultés pour rallier Bignona ou Ziguinchor», se réjouit Mamadou Goudiaby, habitant de Kartiack. D’après ce dernier, «le Blouf est une zone qui regorge d’énormes potentialités économiques. C’est le fournisseur des marchés de Bignona et ceux de Ziguinchor en fruits, tels que les mangues, les oranges et des fruits sauvages. Mais, à cause de l’état de dégradation des routes, les producteurs ne parvenaient pas à écouler leurs récoltes vers les grands marchés de la région», dit-il. «Aujourd’hui, cette situation est un mauvais souvenir. Nous pouvons désormais vendre nos productions partout dans la région, et même à travers le Sénégal. Car, les gros porteurs peuvent pénétrer jusque dans les villages reculés».
En revanche, sur le plan sanitaire, beaucoup de personnes trouvent que des amé- liorations ont été faites. Moussa Mané en veut pour preuve le relèvement du niveau du plateau technique. «Les femmes ne se plaignent plus de l’absence de gynécologues. Car, trois spé- cialistes sont affectés à Ziguinchor. Il y a aussi l’arrivée de neurochirurgiens, et de cardiologues», souligne t-il. Ajoutant aussi, l’ouverture de l’hôpital de la Paix et la construction de plusieurs postes et de cases de santé. «Beaucoup de villages, surtout les plus reculés abritent soit un poste ou une case de santé. Seul les cas d’urgence sont orientés vers Bignona ou Ziguinchor», laissent entendre nos interlocuteurs. «Dans les villages comme Touba Tranquille et Médina Daffé, de nouvelles salles de classes ont vu le jour. Et maintenant les enfants qui fréquentent l’école gambienne n’y vont plus», témoignent plusieurs villageois interrogés sur cette question.