LES RESPONSABLES DE PASTEF PRENNENT LE PEUPLE À TEMOIN
Ousmane Sonko, qui ne rate jamais l'occasion de tirer sur le régime de Macky Sall fait l'objet de menaces depuis quelques temps, d’après ses proches
Seydina Omar GUEYE |
Publication 24/08/2018
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les sorties virulentes de Ousmane Sonko sur la situation du pays indisposent le pouvoir. Les proches du leader du Pastef révèlent que ce dernier est victime, depuis quelques temps, de menaces venant de hauts responsables de l'Alliance pour la république (Apr). refusant de se laisser intimider, les Pro-Sonko tiennent les auteurs de ces menaces responsables de tout ce qui pourrait arriver à leur Pastef.
Ousmane Sonko, qui ne rate jamais l'occasion de tirer sur le régime de Macky Sall fait l'objet de menaces depuis quelques temps, d’après ses proches. «Suite à la panique générale causée par les sorties du président Ousmane Sonko, dénonçant entre autres la souffrance des Sénégalais, la restriction des libertés démocratiques, les velléités de confiscation des suffrages en perspective de la Présidentielle 2019, de hauts responsables de l'Alliance Pour la République (Apr) ont proféré des menaces claires ou voilées contre le leader des Patriotes», dénoncent les responsables du Pastef dans un communiqué parvenu à notre rédaction.
Refusant de se laisser intimider, ils ont tenu à mettre en gade les apéristes. «Les Coordonnateurs soussignés tiennent à redire à Macky Sall et à ses camarades de parti que les tentatives de bâillonnement ne passeront pas. Et plus que jamais, les Patriotes restent déterminés à combattre l'injustice et la prévarication qui ont atteint les sommets depuis 2012», avertissent les camarades de Ousmane Sonko qui, pour parer à toute éventualité, prennent le peuple sénégalais à témoin et tiennent les auteurs de ces menaces pour responsables de tout ce qui pourrait arriver à Ousmane Sonko. Les coordonnateurs départementaux de Pastef (région de Dakar) réitèrent ainsi leur engagement aux côtés de l’ex-inspecteur des Impôts et Domaines pour le triomphe des idéaux de Pastef et le félicite pour son indéfectible attachement à la défense des intérêts du Sénégal et du peuple Sénégalais.
LES FEMMES DE PASTEF ATTAQUENT MIMI TOURE
A l'image des coordonnateurs départementaux, les femmes de Pastef sont aussi montées au créneau pour fustiger les menaces proférées contre le leader des Patriotes. Elles s'en sont prises à l’ex-ministre de la Justice Aminata Touré dite Mimi Touré. «Face à l'exacerbation de la dictature en cours au Sénégal, les femmes de Pastef ne sont pas surprises par les menaces claires de Mme Mimi Touré proférées contre le président Ousmane Sonko», soutiennent elles dans la note. Elles invitent Mimi Touré, «en sa qualité d’envoyée spéciale, à se rendre au chevet des femmes de Dakar et de sa banlieue pour constater les nuits blanches qu'elles passent à attendre désespérément de l'eau qui coule du robinet et pour mesurer les kilomètres qu'elles parcourent à la recherche du liquide précieux». Très remontées contre l'ex Premier ministre, elles se désolent par ailleurs de voir cette dernière réduite à un «répondeur automatique au moment où, en sa qualité d'envoyée spéciale du Président Macky Sall, elle aurait dû se rendre au chevet des populations du Fouta frappées par la famine afin de sensibiliser le gouvernement».
Un tantinet provocatrices, elles appellent l'ex-ministre de la Justice, «en tant que femme, mère et épouse à œuvrer pour un espace politique et un jeu démocratique pacifiés où prévalent la sérénité et la libre contradiction à laquelle le président Ousmane Sonko convie le gouvernement du Président Macky Sall depuis bientôt quatre ans, sans succès. Les femmes de Patriotes mettent en garde Mimi Touré et lui rappellent que l'interlocuteur du Président Ousmane Sonko est bien le Président Macky Sall». Elles estiment que si Mme Touré pense trouver en Sonko un ressort pour rebondir et rentrer dans les bonnes grâces de Macky Sall, qui se désole d'être mal défendu, c'est peine perdue. «Que Mme Touré se le tienne pour dit, si elle ne retrouvait pas la tenue et la retenue attendues d'elle, alors qu'elle sache qu'elle trouvera en face la réplique nécessaire pour lui rappeler que cette pratique de la politique faite d'intimidation, de menaces et d'injures est révolue», ont – elles martelé.
