VIDEOMACKY REND LA GIFLE À DEBY
Me Assane Dioma Ndiaye, avocat des victims de Habré deplore l’attitude du Sénégal qui refuse à hbergérer le fronds devant server d’indemnisation aux victims de l’ancien president tchadien. Manifestement un règlement de compte avec son homologue tchadie

Le Sénégal, à la demande expresse de l’Union africaine a accepté d’organiser le procès de l’ancien président tchadien Hissène Habré à Dakar au nom de l’Afrique. Une sollicitation acceptée, mais seulement mise en œuvre par le président Macky Sall qui, en quelque sorte, donne une belle leçon au président Wade, lequel semblait tout faire pour trainer ce procès ou pour ne pas tout simplement l’organiser. Le candidat Macky Sall lors de la campagne présidentielle en 2012 avait promis qu’élu, il organiserait ce procès. Parole tenue !
La première phase du procès s’est bien tenu. Hissein Habré refugié à Dakar depuis sa juste en 1990 a été condamné par les Chambres africaines extraordinaires qui ont organisé ce procès dans la capitale sénégalaise. Mais la seconde phase du procès c’est l’indemnisation des victimes. Comme les bien répertorié du bourreau ne peuvent pas couvrir les 82 milliards qu’il faut pour indemniser les près de 2000 victimes qui étaient à Dakar dans le cadre du procès, il a été retenu un mécanisme bien connu dans les tribunaux d’exception. Il s’agit de la création d’un fonds. L’Union africaine a créé ce fond qui devrait être alimenté par elle même, par des pays qui le désire, des bailleurs étrangers des volontaires.
Seulement, le Sénégal qui est le pays le mieux qualifié pour abriter ce fond, pour avoir bien organisé procès a diverse étapes et salué par le monde, refuse d’abriter le fonds. Pourquoi ? Pour les organisations de la société civile, la politique s’y est bel et bien mêlée. En effet, le président Sall n’a pas du tout apprécié que Idriss Deby n’eût pas accepté le retrait de son candidat Moussa Faki Mahamat (actuel président de la commission de l’UA en faveur de celui du Sénégal, le Pr. Abdoulaye Bathily, lors du vote l’élection du président de la commission de l’Union africaine en 2016. Mais personne ne pouvait imaginer comment Macky Sall commentait venger cet affront. Pour des raisons de politique et de diplomatie, finalement ce sont des victimes qui sont dans le pétrin. Beaucoup sont en train de mourir, explique-t-on. Alors que une fois le procès tenu, elles espéraient être dédommagé assez rapidement après que leur tort qui leur a été fait est officiellement reconnu.