«ON NE REVEILLE PAS UN LION QUI DORT»
MACKY SALL PREVIENT L’OPPOSITION
C’est un Président de la République décidé de répondre à ses adversaires politiques qui a dit ses vérités, ce samedi 23 juillet lors de l’inauguration de l’échangeur de l’émergence. Galvanisé par un public acquis à sa cause, Macky Sall s’est attaqué à ses opposants qui, au lendemain du conseil des ministres décentralisé à Pikine, ont presque tous qualifié d’utopie les 1800 milliards d’investissements promis à la région de Dakar.
«On ne réveille pas un lion qui dort au risque d’être brutalisé». C’est en ces termes que le président de la République, Macky Sall a répondu à ses détracteurs et adversaires politiques qui ont qualifié les 1800 milliards promis à la capitale, «d’utopie».
Pour le Président Macky Sall pas très avare en piques, douter des 1800 milliards d’investissements promis à la région de Dakar est synonyme de «pure ignorance». Macky Sall recommande de ce fait à ses adversaires de privilégier la «quête de la vérité qu’aux critiques inutiles».
Pour le Chef de l’Etat, ce sont ceux-là qui n’avaient pas cru à son Plan Sénégal émergent (Pse) qui continuent de critiquer ses projets. Macky Sall répond ainsi à ses détracteurs en leur disant « La critique ne me dérange pas». A ceux qui jettent un discrédit sur ses projets, le président de la République contre-attaque en citant ses réalisations qui sont entre autres, «la baisse de l’impôt sur les revenus et le repositionnement de l’économie sénégalaise qui passe à la troisième place africaine».
A ceux qui ont qualifié son conseil des ministres décentralisé dans la banlieue de campagne électorale déguisée il leur rétorque: «Un président de la République est libre d’aller là où il veut».
Il a aussi tenu à avertir cette opposition qui s’agite n’a qu’à prendre son mal en patience. «Car, soutient-il, les élections législatives de juin 2017 sont proches. Nous avons déjà donné l’alerte avec le référendum». Et que celles du Haut Conseil des Collectivités territoriales ne seront du «réchauffement» pour le camp présidentiel car la victoire est déjà acquise, a-t-il soutenu.
Pour rappel, au lendemain du conseil des ministres décentralisé dans la banlieue, des voix s’étaient levées pour fustiger l’action du président de la République.