NOUS COMPTONS TRANSFORMER NOS PARRAINAGES EN VOTES EFFECTIFS SUPERIEURS A 80%
Trois questions à Abdoul Aziz Mbaye
Beaucoup d’analystes soutiennent que l’issue de la Présidentielle 2019 ne peut pas se jouer au premier tour prévu le 24 février pour diverses raisons. L’hypothèse d’un second tour est-il envisageable au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar? Sinon pourquoi ?
Ceux qui le disent exorcisent leur mal, renvoient à leurs propres peurs. Nous devons revenir aux faits et à la réalité du terrain. Notre candidat a été parrainé par 3 700 000 sénégalais matures, inscrits sur les listes électorales et prêts à voter. Cela n’est qu’une spéculation intellectuelle faite par des hommes politiques en quête de buzz pour raviver leur campagne électorale moribonde et qui ne convoquent plus l’attention des sénégalaises et des sénégalais.
En revanche, notre candidat, dans un respect profond de l’électorat s’est rendu à ses côtés pour méthodiquement expliquer ce qu’il a réalisé de ses engagements et parfois bien au-delà. Il se projette dans l’avenir pour proposer les solutions, un devenir commun où tous les sénégalais trouveront une place pour la réalisation de leurs ambitions.
Nous comptons transformer nos parrainages en votes effectifs supérieurs à 80%, nous donnant un score bien supérieur à ce qui nous est demandé pour passer au premier tour. Ceci n’est pas une divination. Avec la volonté des sénégalais, nous connaîtrons cette année, l’élection la plus scientifique et la plus méthodique, jamais organisée dans ce pays ; qu’il s’agisse d’une présidentielle ou d’autre chose.
Avec un très grand respect de l’électorat à qui on a proposé une grande campagne et qui y a répondu massivement. Nous sommes largement majoritaires. Même la presse internationale, au début très critique, s’est rendue à cette évidence.
Plus de 231.000 sénégalais ne vont pas disposer de leur carte d’électeur. Pourquoi ne s’est-on pas entouré de garanties nécessaires pour permettre à tous les inscrits de disposer de leur carte ? Une telle situation ne s’ajoute-t-elle pas à la suspicion ?
Je dois d’abord préciser que nous avons un taux de réalisation de cartes, de retrait jamais atteint dans l’histoire de notre pays. Ensuite, rappeler que ces cartes ont été confectionnées et sont disponibles. Leurs propriétaires n’ont qu’à les retirer. Les responsables politiques n’ont qu’à encourager tous les citoyens à aller retirer leurs cartes comme nous le faisons. Les tentatives de créer de la suspicion ne peuvent prospérer.
Le PSE est au centre du discours du président Macky Sall. Toutefois, ses détracteurs soutiennent que ce programme a plus participé à endetter le Sénégal avec des grosses infrastructures dont la rentabilité n’est pas assurée. Que répondez-vous ?
Jamais dans l’histoire de notre pays, un programme n’a suscité autant d’engouement, d’intérêt des populations et obtenu le plébiscite des partenaires techniques et financiers. Une proposition née du perçu et du vécu des sénégalais, de leur diagnostic des situations et leur suggestion de solutions.
Ce programme a été présenté aux Sénégalais qui l’ont plébiscité à plus de 65,9%. Il a été, à deux reprises, présenté à la Communauté internationale pour partenariats et financements. Et par deux fois, les financiers du monde l’ont plébiscité. La dernière fois, sur plus de 14000 milliards du financement total du deuxième Plan d’actions Prioritaires du PSE, nous recherchions que 2500 milliards. La Communauté de la finance internationale nous en a proposé 7356. Il faut que nous apprenions à nous réjouir des succès de notre pays et de notre peuple. Il faut que nous croyions en nous, chez nous.
Quant à notre endettement, il est à 47% du PIB bien loin de la limite des 70% des règles de convergence de l’UEMOA. Notre endettement est sain et soutenable. Il permet une croissance durable qui nous permet de soutenir nos programmes socio-économiques et surtout nos filets sociaux, bourses de sécurité familiale et couverture maladie universelle, maîtrise du coût de l’énergie et des denrées de première nécessité, et enfin du pouvoir d’achat de nos compatriotes.
Et surtout de payer notre service de la dette pour garder le haut niveau de crédibilité auprès de nos partenaires et des agences de notation. Tous les signaux sont au vert pour l’Economie sénégalaise. Beaucoup de ceux qui parlent de la dette ignorent les notions de cadrage macroéconomique ou de tableaux des opérations financières de l’Etat.