«NOUS NE NOUS LAISSERONS PAS NOUS DIVERTIR...»
Papa Mahawa Diouf et ses camarades en ont profité pour tirer à boulets rouges sur l’opposition « qui n’a ni leader, ni projet, ni cadre..»
Face à la situation qui prévaut dans le pays, la cellule de communication de Benno bokk yakaar a fait face à la presse hier. Son coordonnateur Papa Mahawa Diouf et ses camarades en ont profité pour tirer à boulets rouges sur l’opposition « qui n’a ni leader, ni projet, ni cadre..».
«Il y a le fameux drapeau rouge du 23 juin que le monde agite. Mais en réalité le 23 juin, l’ancien président de la République avait changé les règles du jeu pour dire qu’à partir de 25% vous pouvez faire passer le ticket présidentiel. Nous étions face à un pouvoir qui a saccagé les locaux des journalistes, qui agressait les gens dans la rue. Il y a eu 17 morts dans la rue. Et cela est totalement différent de ce que nous vivons aujourd’hui», précise M. Diouf.
« Au lieu d’aller débattre, l’opposition propose de saccager l’Assemblée. Nous ne nous laisserons pas divertir par ces formes de menaces veines qui n’ont aucune proposition pour le peuple Sénégalais. Nous ne nous laisserons pas non plus divertir par une opposition en mal de conscience, parce qu’ils n’ont ni leader, ni projet, ni cadre. Il est temps qu’on sache pourquoi l’opposition est dans cette logique», tonne-t-il.
A propos du procès Khalifa Sall, la justice a dit le droit au nom du peuple Sénégalais, dit-il. «Prétendre que ce procès est un procès politique relève tout simplement de la myopie intellectuelle, pour ne pas dire de mauvaise foi», a martelé le Secrétaire général de la société de gestion de l’Aibd. « Ce que nous avons vécu lors des dernières législatives appelle de la part de tous les citoyens une prise de conscience sur le fait qu’il faut réguler le système démocratique. La régulation n’est pas en soi une entrave.
L’objectif c’est d’avoir des candidats crédibles et des candidatures rationnelles qui permettent de préserver le principe de l’élection présidentielle. Si on permet à tous le monde d’être candidat, on risque de ne plus avoir d’élection présidentielle. Dès lors, il faut un filtre démocratique qui permet de préserver le système, et c’est cela la vocation du système de parrainage. Et cela devrait convenir à tous les candidats qui ont des projets sérieux», conclut-il au sujet du parrainage.