PAPE ALÉ NIANG EN LIBERTÉ PROVISOIRE
Le journaliste accusé entre autres de divulgation d’informations non rendues publiques par l’autorité compétente de nature à nuire à la Défense nationale, en prison depuis le 9 novembre, a bénéficié ce mercredi, d’une liberté provisoire
Le journaliste Pape Alé Niang, en prison depuis le 9 novembre, a bénéficié, mercredi, d’une liberté provisoire, a appris l’APS, d’un responsable de la Coordination des associations de la presse (CAP).
Les avocats du journaliste avaient introduit une demande de mise en liberté provisoire, vendredi dernier, après son audition par un juge d’instruction.
Le patron du site d’information Dakar Matin, très critique envers les dirigeants actuels du Sénégal, a été arrêté le 6 novembre dernier.
Il est accusé de “divulgation d’informations (…) de nature à nuire à la défense nationale”, “recel de documents administratifs et militaires" et "diffusion de fausses nouvelles”.
Pape Alé Niang qui observait une grève de la faim à la Maison d’arrêt de Sébikotane, dans le département de Rufisque, a été hospitalisé dans une clinique puis reconduit à sa cellule.
La Coordination des associations de la presse (CAP) a organisé une marche et deux ‘’Conseils des médias’’ pour réclamer sa libération.
La Déclaration de politique générale du Premier ministre, Amadou Ba, lundi, a été marquée par un coup d’éclat d’un groupe de journalistes qui a brandi des tee-shirts, déployé des banderoles et scandé ‘’libérez Pape Allé!". Un appel repris par des députés de l'opposition.
Dans un communiqué, le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS) a remercié ‘’l’ensemble des forces vives qui se sont mobilisées contre cette arrestation et sollicité’’ la libération de Pape Alé Niang.
Le SYNPICS a également remercié les avocats Me Bamba Cissé et l’ensemble de ses confrères Ciré Ly et Moussa Sarr notamment pour leur ‘’travail remarquable’’.
‘’Ensemble, le combat continue pour une presse Libre et Responsable’’, conclut le syndicat dans un communiqué.