PASTEF PORTE PLAINTE CONTRE DES PROCHES DU MAIRE DE NDIAREME
La Commune de Ndiarème Limamou Laye est actuellement sous tension avec une guerre de positionnements en direction des élections locales, entre les proches du maire apériste Baïdy Sèye et les militants du parti
La Commune de Ndiarème Limamou Laye est actuellement sous tension avec une guerre de positionnements en direction des élections locales, entre les proches du maire apériste Baïdy Sèye et les militants du parti Pastef. Ces derniers ont porté plainte d’ailleurs contre les partisans du maire à la Police de Guédiawaye.
Alioune Mbaye, chef de protocole, Bass Dieng et Lahat, tous proches du maire apériste de la Commune de Ndiarème Limamou Laye, sont visés par des plaintes de militants du parti Pastef pour coups et blessures volontaires, injures et menaces de mort. Les responsables du parti Pastef qui ont déposé des plaintes au niveau du Commissariat central de Guédiawaye ont fait face à la presse hier pour dénoncer aussi la gestion du maire Baïdy Sèye, accusé de brader le patrimoine foncier de sa commune.
Le chargé de communication du parti Pastef à Ndiarème, Elimane Ndiaye, s’explique : «Le vendredi 11 septembre, deux camarades de Ndiarème Limamou Laye ont eu à être agressés, lors de la visite du ministre de la Santé, par les nervis du maire que nous avons identifiés. C’est pourquoi nous avons déposé une plainte au Commissariat central de Guédiawaye pour que justice soit faite dans cette affaire».
Ces patriotes, au cours de leur déclaration, ont aussi dénoncé la gestion du maire accusé de brader le patrimoine foncier de la localité. «Nous sommes au regret de dire que le maire Baïdy Sèye, qui est au terme de son mandat, s’adonne au bradage du foncier, notamment des espaces restants de la commune qui servent d’espace pour l’organisation de chants religieux, ou sont des réceptacles d’eaux pluviales. Nous le dénonçons», disent-ils.
Cependant, le maire Baïdy Sèye, interrogé, dédramatise ces accusations et renvoie ses adversaires aux prochaines élections municipales pour l’arbitrage des populations. « Mes militants ne sont pas violents. La preuve, quand ces jeunes au nombre de deux m’ont hué, j’ai retenu mes militants. Sans quoi, ça allait dégénérer. De plus, je n’ai pas à commenter sur un dossier pendant en justice. Comme ils ont porté plainte, la justice tranchera », rétorque le maire de Ndiarème Limamou Laye. Quant aux accusations sur ma gestion, monsieur Sèye affirme : «Il n’y a que les populations qui sont censées me juger. Mais comme nous sommes sur le terrain politique, nous savons que tous les moyens sont bons pour détruire son adversaire. Mais tout le monde sait que nous avons une équipe municipale qui travaille dans la collégialité, qui a fait des résultats concrets et visibles sur le terrain.»