POUR LA LIBERATION DE KHALIFA SALL, SES PROCHES MENACENT D‘ASSIÉGER LA PLACE DE L’INDÉPENDANCE
Les sentinelles de la résistance poursuivent le combat pour la libération des maires Khalifa Sall et Barthélémy Dias
Les sentinelles de la résistance poursuivent le combat pour la libération des maires Khalifa Sall et Barthélémy Dias. Sous la conduite du Mouvement rassur, dirigé par Youssou Mbow, elles ont battu le pavé du rond-point rts au rondpoint Gibraltar. Déterminés à faire face au régime en place, ils ont décidé de passer à la vitesse supérieure en assié- geant lors de la prochaine procession la place de l’Indépendance.
La détermination chevillée au corps, les sentinelles de la résistance, mouvement de soutien aux maires de Dakar et de Mermoz, dirigé par le coordonnateur du mouvement Rassure, Youssou Mbow, ne comptent pas abdiquer avant la libération de Khalifa Sall et de Barthélémy Dias. Les Pro-Khalifa l’ont fait savoir, hier, au terme de la procession partie du Rond-point Rts au Rond-point Gibraltar. Pis, avertissent les sentinelles de la résistance, ils vont intensifier le combat lors de la prochaine marche en assiégeant la Place de l’indépendance.
«Ce deuxième rassemblement, c’est pour lancer un deuxième avertissement au Président de la République pour lui dire que nous ne croiserons plus les bras et que nous en avons marre d’avoir un esprit défaitistes. Nous en avons marre d’encaisser et d’avaler des couleuvres. Désormais, ce sera œil pour œil dent pour dent. C’est cela qui fait que le prochain rassemblement aura lieu à la P la ce de l’Indépendance. C’est là-bas que nous organiserons le prochain rassemblement des sentinelles de la résistance. Nous n’avons pas peur. Que Macky Sall le sache», avertit Youssou Mbow. Selon lui, «si le Président Macky Sall est prêt à emprisonner tous les Sénégalais qui le contestent et qui ne partagent pas son point de vue, qu’il renonce à son Ter et utilise cet argent pour construire des prisons car il va emprisonner les 14 millions de Sénégalais».
Particulièrement virulent contre le régime en place, Youssou Mbow fait savoir, dans la foulée, à qui veut l’entendre que les sentinelles de la résistance ne reculeront devant aucune pression. «Si nous avons choisi de suivre Khalifa Sall c’est parce que nous savons que cette homme a des valeurs et des principes qu’il incarne et qu’il porte en bandoulière, un certain nombre de causes qui font que l’on ne peut ne pas le suivre. Khalifa a fait ses preuves au niveau de la collectivité locale que les Dakarois lui ont confié. Nous continuerons à le suivre jusqu’à la magistrature suprême», a-t-il poursuivi. Poursuivant son discours, il a, lancé un message à l’endroit de la justice, en ces termes : «Le dernier rempart dans une République, c’est la justice. Lorsque les citoyens se rendent compte que la justice est instrumentalisé e, qu’elle n’est plus là pour tout le monde et qu’elle est faite pour une classe au détriment d’une autre classe, cela ouvre la porte à l’anarchie et au règlement de compte et nous ne souhaitons pas que le Sénégal en arrive là. J’invite les magistrats à rester neutre. Dites le droit et dites le au nom du peuple séné- galais. Refuser de le dire au nom de Macky Sall».
Poursuivant toujours, M. Mbow d’indiquer que, «Clemenceau un grand homme d’Etat disait que les cimetières sont remplis de gens qui se croyaient indispensables. Donc Macky Sall n’est pas indispensable. Aucun magistrat non plus n’est indispensable. Si nous savons qu’en réalité que notre demeure c’est le cimetière, on doit avoir le courage de dire le droit et de le dire au nom uniquement du peuple sénégalais. C’est cela le sens et la quintessence de notre combat».
Très en verve, il indique que les sentinelles ne reculeront pas, car selon leur coordonnateur, elles feront de la résistance. «Nous n’allons pas reculer parce que nous savons que Khalifa Ababacar Sall et surtout notre camarade Barthélémy Dia ont emprunté la voie de l’émergence. Pas au sens Mackyiste du mot, mais au sens Khalifiste du mot. C’est cela en réalité le sens de notre combat», martèle Youssou Mbow, sous les applaudissements nourris des militants et sympathisants des deux maires, emprisonnés.