VIDEOQUAND FRANK TIMIS SORT DU BOIS POUR AFFICHER SON MÉPRIS DES SÉNÉGALAIS
Le FDS/MWS avait demandé solennellement les excuses à la nation du Président Macky Sall et la remise en question des procédures ayant conduit à la spoliation des ressources naturelles du peuple. Faute de quoi... - L'INTÉGRALITÉ DU COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous l'intégralité du document de base de la conférence de presse du Front pour la Défense du Sénégal/Mankoo Wattu Senegaal daté le 12 Octobre 2016 :
Le FDS/MWS avait demandé solennellement les excuses à la nation du Président Macky Sall et la remise en question des procédures ayant conduit à la spoliation des ressources naturelles du peuple. Faute de quoi, le FDS/MWS engagerait une série d’actions de défense des intérêts du Sénégal, en particulier une plainte contre X, contre Aliou Sall, Wong Joon Kwang, Frank Timis, Kosmos Energy.
A la place d’une réponse du Président de la République, c’est le sieur Frank Timis qui sort du bois pour prendre sa défense dans deux interviews publiés dans les journaux, le Témoin du vendredi 7 au dimanche 9 octobre 2016, N° 537 et l’As du vendredi 7 octobre 2016, N° 3300. Ainsi , Frank Timis met en exécution les menaces du Premier Ministre Dionne.
L’interlocuteur de FDS/MWS est et reste bien le Président Macky Sall. Mais l’interview commanditée de Frank Timis contient bien quelques informations utiles sur cette affaire.
- SUR LA FORME
Si ce qui est rapporté dans les journaux est vrai, le Sieur F. Timis a montré son peu de respect pour les Sénégalais en usant d’un langage indigne de la République. En effet, parlant de députés de la Nation, d’anciens ministres et de Premiers ministres, il dit : « s’ils ont des c.., ils auront un adversaire à leur taille » (le Témoin page 6) » ; Il poursuit en racontant sa rencontre avec le ministre en charge de l’énergie et sa délégation : «Nous avons fait connaissance et je les ai invités dans le restaurant le plus huppé de Londres. Ensuite, je leur ai demandé de venir à mon bureau le lendemain..( le Témoin page 6) ».
Poursuivant avec un autre ministre chargé de l’énergie, il dit « il m’a b… plusieurs fois » ( le Témoin page 7). S’agissant de Aliou Sall, « c’est juste un facteur avec son vélo, chargé de distribuer le courrier, (le Témoin page 7) ». Dans cette même page, il dit : « c’est moi le boss, c’est moi qui décide même si je n’ai que 30% des parts ».
Dans l’As, page 7, évoquant sa rencontre avec le ministre chargé de l’énergie en 2009, c’est « un homme très intelligent » et « j’ai rencontré la délégation sénégalaise à Londres, personne ne la prenait au sérieux. Or, moi je l’ai invitée chez moi. La première fois que je les ai rencontrés, je les ai adorés. Je leur ai offert un diner parce que je respecte les Africains. Ils sont venus dans mon bureau, le ministre de l’énergie de l’époque, .., qui faisait la promotion de son pays a tellement insisté que j’ai finalement accepté,( l’As page 7) ». Voilà les propos d’un soi-disant investisseur étranger ayant pignon sur rue en Afrique. Ce serait comique si ce n’était pas tragique !
- ENTRE CONTRE-VÉRITÉS ET IMPRÉCISIONS
1. « J’ai commencé à faire du business au Sénégal en 2010-2011…Nous avons alors signé un MOU (Memorandum of understanding) avec Petrosen ». Ensuite « La seule confusion autour de cette affaire est relative à l’appellation Tim. Mais je n’ai rien à y voir ».
Le MOU signé le 8 décembre 2011 lie Petrosen et Petrotim Limited. Il a été signé par Wong Joon Kwang (Représentant de Petrotim Limited), Ibrahima Mbodj (Représentant de Petrosen) et contre signé par le Ministre en charge de l’énergie. C’est donc bien la société Petrotim Limited qui a signé, à moins que Frank Timis ne produise un MOU différent de celui que nous connaissons.
2. Le Président Macky Sall, à son arrivée au pouvoir a refusé de signer le décret pendant quatre mois. (le Témoin page 7). En vérité, le Président Macky Sall n’a pas mis quatre mois pour signer les décrets portant approbation des contrats de recherche et de partage sur les blocs de Cayar et St Louis Profond puisqu’il a signé les décrets le 19 juin 2012. Quatre mois, cela coïnciderait plutôt avec la création de Petrosia Limited le 11 juillet 2012 aux Îles Cayman.
3. Pour F. Timis, « Petro tim Sénégal , c’est une boîte aux lettres,… une société anonyme unipersonnelle et a un seul actionnaire, c’est Petro tim limited une personne morale »,( le Témoin page 7). Il oublie de dire que Aliou Sall avait reçu un mandat le 23 mai 2012 pour créer Petro tim Sénégal. Il nous faut la liste des actionnaires de Petrotim Limited ainsi que de Petro asia crée le 11 juillet 2012 aux Îles Cayman.
4. « Ma famille tient des actions dans Petroasia, une entreprise basée à Hong Kong. Petrotim était donc une filiale de Petroasia. La seule confusion autour de cette affaire est relative à l’appellation Tim. Mais je n’ai rien à y voir (l’As page 7).
Quelle contradiction ! sa famille est bien dans Petroasia, maison mère de Petrotim, d’après ses propres dires. Il est donc concerné par Petrotim Limited. En tout état de cause, au final, nos avocats devront exiger les éléments probants attestant de l’actionnariat de Petroasia Resources Limited créée le 6 mars 2012, de Petroasia Limited créée le 11 juillet 2012, de PetroTim Limited créée le 19 janvier 2012, de Petrotim Sénégal SAU du 4 juillet 2012, toutes ces sociétés emboîtées en « poupées russes ».
5. « Eddie Wong a décidé de quitter le Sénégal.. J’ai proposé de racheter la société. A l’époque, je lui avais prêté 3,4 millions de dollars (un milliard sept cent millions de FCFA) pour couvrir ses frais au Sénégal. En échange de l’annulation de cette dette et d’une cession d’un peu moins de 10% des parts de Timis, il m’a cédé Petrotim (le Témoin page 7). « Lorsque Eddy a voulu se retirer, j’ai demandé à ma famille de prendre le relai… J’ai alors de man propre chef, repris la licence d’exploration. C’était en juillet 2014 »… « J’ai alors de mon propre chef repris la licence d’exploration et les engagements de 275 millions US$ d’investissement des mains de PetroTim ».. Je rappelle qu’on a repris la licence de Petroasia à dix millions de dollars, 2,5 millions en cash et l’équivalent 8% d’actions dans Timis Corporation (l’As page 7). F. Timis reconnaît avoir acheté Petroasia. En effet, même s’il fait référence à sa famille, on peut penser que c’est lui qui a acheté. On ne sait pas non plus s’il s’agit de Petroasia Resources limited créée le 6 mars 2012 à Hong Kong dont Petro-Tim Limited est une filiale à 100% (dont la référence est mentionnée dans le décret de 19 juin 2012) ou de Petroasia Limited créée le 11 juillet 2012. Sans doute s’agit-il de la maison-mère, les juges devront clarifier ce point. Par ailleurs, Frank Timis présente la chronologie des faits comme si au départ Petroasia est le signataire avec l’Etat du Sénégal, lui n’étant intervenu qu’en juillet 2014 contre l’avis de sa famille et de son staff. Or, l’Etat du Sénégal n’a été lié qu’à la société Petrotim Limited, et jamais à Petroasia de son ami Eddy Wong. Et c’est bien ce qu’il reconnaît lui même. Faire la transaction avec Petrotim Limited, ne signifie pas la faire avec Petroasia la maison- mère. En tout état de cause, F. Timis nous informe que Petro tim Limited n’a pas dépensé plus de 3,4 millions de dollars pour les travaux d’exploration sur les blocs de Cayar et St-Louis.
6. On notera néanmoins la différence des modes de rachat présentés dans les deux journaux. C’est à se demander si F. Timis est bien au courant de cette affaire et s’il ne parle pas sous la dictée de quelqu’un d’autre. Il annonce au passage que lui aurait détenu 10% d’actions dans Pétroasia qui appartiendrait à M. Wong ( Petroasia avait demandé les blocs St louis et Cayar Profond. Nous étions en compétition avec Tullow Oil mais nous avons gagné. Je suis juste actionnaire à hauteur de 10% de Pétroasia (le Témoin page 7). Or, cette société a été créée le 6 mars 2012.
7. Par ailleurs, il est établi que Timis Corporation a racheté les licences à Petrotim Limited et non à Petroasia. Ensuite, les montants annoncés sont ridicules et ne peuvent passer que si, comme le fait Frank Timis, l’assurance de la présence de réserves importantes de gaz dans les 2 permis n’existe qu’après cession à Kosmos Energy Senegal en juillet 2014. Or, cette assurance existe avec les découvertes voisines en Mauritanie qui confirment l’important potentiel des gisements. Néanmoins, par cet aveu, Frank Timis offre un moyen de calculer la base fiscale pour la taxation de cette opération qui ne saurait être exonérée, car n’entrant pas dans le champ des activités d’exploration.
8. Notons au passage une grave omission du Premier Ministre M. Dionne dans sa déclaration du 21 septembre 2016. Le Premier ministre, affirmant tout savoir du pétrole et du gaz du Sénégal, avait voulu être précis et exhaustif dans sa déclaration. Cette affirmation de Frank Timis permet aujourd’hui de relever qu’il a volontairement omis de citer la première phase du « Farm out » ayant bien donné lieu à une contrepartie financière, partiellement en cash. Il est particulièrement regrettable qu’un tel oubli puisse apparaître comme une volonté manifeste de justifier une dissimulation fiscale.
9. Il dit dans le Témoin à la page 7, qu’au Sénégal, l’Etat prend 48% des bénéfices et 25% de taxes, soit 73%. Dans l’As, page 7, il dit : « le Gouvernement a alors signé, mais a augmenté de 10% les actions sur le partage des bénéfices. Petroasia et Petrosen étaient tombés d’accord sur un partage de 48% contre 52. Le nouveau Président a dit non et proposé que le Sénégal prenne 58% des bénéfices. » D’abord, Petrosen a signé avec Petrotim Limited le 17 janvier 2012 qui sera créée deux jours plus tard et non avec Petrosia, en notre connaissance. Première erreur. Deuxième erreur, le contrat avec Petrosen n’a pas changé depuis cette date. Ainsi, on apprend que le Président Macky Sall serait alors directement intervenu dans les négociations pour demander 10% d’actions en plus. Au niveau de quelle société ? de Petroasia qui sera créée le 11 juillet 2012 ? En tout cas, Petrosen a toujours eu 10%. De quoi parle t- on ? Ce n’est pas clair.
10. Sur les engagements de dépenses, il dit dans le journal le Témoin page 7 : « avec nos partenaires nous avons mis 400 millions de dollars (200 milliards CFA) d’investissements, dont 120 millions de dollars (60 milliards de FCFA) apportés par ma famille. » Or, jusqu’ ici, le Gouvernement a soutenu avec Kosmos Energy que c’est cette société qui a financé les puits et la sismique 3D ayant conduit à la découverte du gaz pour 250 millions de dollars.
11. « J’ai dépensé 100 millions de dollars dans l’exploration au Sénégal ( l’As page 7)» Ceci est curieux, en effet, Frank Timis dit n’être intervenu qu’après Petroasia par le biais de Timis corporation en juillet 2014 avant de céder 60% à Kosmos. Or il n’a porté que 46 jours les engagements de financement et de garantie (communiqué officiel du MEFP). Les engagements de financement sont cités en montant : 275 millions US$ repris de Petroasia, et cédés à l’identique à Kosmos qui les a portés à 450 millions US$. Donc, à quel moment et au profit de qui, Frank Timis aurait-il pu dépenser 100 millions US$ ? Il devra devant les juges donner le détail de ces dépenses selon leur nature avec à l’appui de ses dires indiquer une traçabilité probante des fonds décaissés.
12. « A Kosmos donc je cède 60% des actions, mais je n’ai pas reçu un franc d’eux. Kosmos augmente l’engagement de financement qui passe de 275 à 450 millions de dollars ( l’As page 7) » A supposer que cette transaction de cession d’actions, d’actifs et d’engagements n’ait pas donné lieu à un versement de cash, Frank Timis ne doit pas ignorer que l’absence de cash n’exclut pas une valorisation des 60% cédés. Par son aveu, Frank Timis offre donc un moyen de calculer la base fiscale pour la taxation de cette opération.
13. « Je n’ai pas payé de taxe au Sénégal, on est en phase d’exploration. A ce stade il n’y a pas de taxe à payer. C’est la loi qui le dit »« J’ai pris la licence à environ dix millions, mais ce n’est pas une transaction locale. Les deux sociétés sont enregistrées à l’étranger, elles ne peuvent pas payer des taxes au Sénégal l’As page 7)». Pourtant, le rapport Petroasia 2013 affiche que Petrotim Sénégal est attributaire des deux permis. Petrotim Sénégal est une société de droit sénégalais, donc l’opération aurait du être taxée. On relèvera que l’Etat du Sénégal a couvert et cautionné le recours à des sociétés offshore qui avaient pour objectif (avoué par Frank Timis) de détourner la loi fiscale aux dépens du budget et des intérêts du Sénégal. Néanmoins, même si on admet une transaction entre 2 sociétés étrangères, la reprise de licence et des actifs et engagements est une opération taxable au Sénégal puisque les passifs et actifs sont localisés au Sénégal. En outre, cette transaction n ‘est pas exonérée car n’entrant pas dans le champ du périmètre défini par la loi dès lors qu’elle ne concerne pas des opérations d’exploration.
- L’implication de Aliou Sall dans cette affaire confirmée
1. « En 2011, je l’ai rencontré (Eddy Wong) en tant que responsable de Petroleum Africa, je l’ai rencontré alors qu’il était en négociation à Dakar. Il m’a demandé de l’aider et je lui ai dit que c’était impossible parce que Karim Wade ne m’aime pas. Je lui ai suggéré Aliou Sall (l’As page 7)» F Timis avoue que Aliou Sall, fonctionnaire de son état, est entré dans le dossier pétrole du Sénégal pour aider une société étrangère à négocier des contrats pétroliers avec notre pays.
2. « Pourquoi veut on que Aliou Sall se retire puisqu’il est en train de faire du bon boulot l’As page 7».
Il confirme qu’Aliou Sall est encore aujourd’hui dans le dossier du pétrole au service de Frank Timis. Oubli gravissime : ce fait a été omis par le Premier ministre Dionne lors de sa déclaration « vérité » faite aux Sénégalais le 21 septembre 2016 sur le sujet du pétrole et du gaz sénégalais.
3. « Aliou Sall est un employé. Il avait un contrat avec Petroasia. Il devient employé de Timis corporation. Aliou Sall a un salaire qu’il reçoit mensuellement comme tout travailleur ». Ceci est faux : des documents notariés prouvent qu’il est actionnaire unique de Petrotim Sénégal SAU, Les propos de F. Timis visent à faire croire que lorsque Aliou Sall reçoit des rémunérations, c’est en sa qualité d’employé.
En Conclusion, il est établi :
- Aliou Sall, rémunéré par l’Etat du Sénégal a usé de ses fonctions pour se faire employer par une société privée étrangère, et aider cette dernière à négocier l’acquisition des permis en hydrocarbures.
- Aliou Sall est rémunéré par Timis corporation. Ses revenus doivent être déclarés au fisc sénégalais. Quels sont les montants annuels perçus au titre de cette rémunération ? Ont-ils fait l’objet d’une déclaration et imposition conformément à la législation sénégalaise ?
- Aliou Sall reste aujourd’hui un employé de Timis Corporation, signataire de conventions avec l’Etat du Sénégal, tout en étant le frère du Président de la République. Cette société a notamment réussi à obtenir la renonciation par l’Etat du Sénégal à ses droits de préemption, ce qui a causé un grave préjudice à l’Etat et à la nation sénégalaise.
- Frank Timis et Aliou Sall doivent préciser la nature exacte du « bon boulot » qu’il est en train de faire.
- LES MENACES DE FRANK TIMIS
« Moi je vais porter plainte contre les leaders de l’opposition à Londres »..« Je porterai plainte conte les 21 personnes au Sénégal lundi prochain (ndlr : le 10 octobre 2016) l’As page 7 « Le peuple appréciera que Frank Timis, une personne, en relation d'affaires avec le frère du Président de la République et le Gouvernement, se fixe comme dessein (sans doute illusoire et naïf) de détruire la démocratie sénégalaise, en saignant financièrement l'opposition par des convocations toutes les semaines à Londres. La collusion est manifeste.
Il offre par contre l’occasion rêvée de nous faire entrer dans l’affrontement juridique que nous projetions, et de ramener au grand jour les éléments cachés du scandale. Malgré de nombreuses contrevérités, Frank Timis donne dans cette ITW des informations intéressantes qui aideront à la rédaction des plaintes envisagées par le FDS/MWS.
Nous devrons appeler juges, policiers, et toutes personnes impliquées dans le procès à réclamer des éléments précis leur permettant de dire le droit : par exemple la composition du capital des sociétés, les mandants des représentants des sociétés offshore, leur expérience en matière de prospection en hydrocarbures, les dates précises de leur création, leurs rapports d’activité annuels, leurs états financiers, leur maintien ou non en activité, etc. Nous en appelons à leur haut degré de conscience citoyenne et de leur sens supérieur des intérêts de la nation sénégalaise.
- CONCLUSION
- F. Timis ne maîtrise pas ce dossier. Il y a trop de contre-vérités dans ce qu’il dit. C’est manifestement un paravent ! Les questions posées par le FDS/MWS restent sans réponse. Nous attendons la réponse du Président Macky Sall sur les deux questions à savoir que fait sa famille dans ce dossier et pourquoi n’a t-il pas défendu au mieux les intérêts de la Nation.
- Il met en avant son arrogance et sa prétendue richesse pour impressionner les Sénégalais. Nos compatriotes doivent apprendre à faire la différence entre les investisseurs et entrepreneurs et les chasseurs de rentes.
- La plainte qu’il brandit ne doit pas nous distraire dans l’exécution de notre plan d’actions.
- Nous ne pouvons pas considérer l’interview d’un soi-disant homme d’affaires se présentant comme le boss de cette affaire comme étant la réponse du Président Macky Sall.
- Nous devons engager notre action judiciaire telle qu’annoncée. Sur la base des faits évoqués ci-dessus, les avocats pourront rédiger nos plaintes en toute connaissance de cause.
Il est clair désormais que Timis Corporation aurait dépensé moins de 3,4 millions de dollars pour se retrouver avec 135 milliards de m3 de gaz naturel, soit au moins 600 milliards de FCFA et cela est incontestable. Et ce, parce que le Sénégal, le 3 juillet 2014, a renoncé à son droit de préemption au profit de la nébuleuse de Timis Corporation et parce que sans doute Aliou Sall, le frère du Président de la République est lié à cette affaire. En poursuivant notre action judicaire, toutes les parties prenantes sortiront du bois.