SONKO APPELLE Á LA VIGILANCE ABSOLUE ET PRÉPARE LA RIPOSTE
Le leader de Pastef et candidat à la présidentielle, Ousmane Sonko, se radicalise à la veille de la publication des résultats officiels provisoires. Consciente de l’enjeu de cette élection pour l’avenir de la démocratie dans notre pays
La contestation monte crescendo au fur et à mesure que l’on s’approche de la proclamation des résultats officiels. dans un communiqué parvenu à «L’as», le candidat ousmane Sonko s’insurge contre la sortie du premier ministre Mahammad Boun abdallah dionne annonçant la victoire de Bby avec 57%. ainsi, en attendant le verdict, le leader de pastef les patriotes appelle à la vigilance absolue et prépare la riposte.
Le leader de Pastef et candidat à la présidentielle, Ousmane Sonko, se radicalise à la veille de la publication des résultats officiels provisoires. Consciente de l’enjeu de cette élection pour l’avenir de la démocratie dans notre pays, la coalition Sonko Président appelle à une vigilance absolue et à l’attente des mots d’ordre qui seront communiqués le moment venu.
Une manière de dire en filigrane qu’elle est déjà préparée à faire face, au cas où les résultats ne répondraient pas à leurs attentes. Sonko et Cie évoquent plusieurs faits, événements et déclarations qui se sont déroulés au lendemain de la clôture des bureaux de vote lors de l’élection présidentielle du 24 février 2019 ; et qui font qu’une grande vigilance de l’opposition est requise.
En effet, ils pointent du doigt, de prime abord, la suspicieuse déclaration du Premier ministre proclamant le candidat sortant victorieux au premier tour avec 57% des suffrages. « Cette déclaration est venue confirmer la crainte d’une manipulation des résultats sortis des urnes, exprimée lors d’une conférence de presse tenue par les candidats Idrissa Seck et Ousmane Sonko, quelques heures après la fin du scrutin», soutient-il.
A cela s’ajoutent, pour la coalition «Sonko Président», «les récriminations des citoyens ayant été privés de leur droit de vote par des transferts et modifications de bureaux de votes ou rétention de cartes, la création illégale de bureaux de vote, y compris le jour du scrutin, et le dépassement du nombre d’électeurs par bureau en violation de l’article L66 du Code électoral, le gonflement artificiel de la population électorale, des bonds inexplicables d’électeurs favorables au candidat sortant et autres irrégularités, qui donnent toutes les raisons de croire que tout est en train d’être mis en œuvre pour éviter un deuxième tour».
Ceci étant, Sonko et Cie pensent que la tournure prise par les événements indique une seule voie à l’opposition : rester vigilante et refuser tout forcing quelle que soit l’enveloppe empruntée pour le justifier. Poursuivant, le leader de Pastef et ses partisans déclarent: « la triste réalité est que pour l’ensemble de son « œuvre » de démantèlement du dispositif électoral en amont du scrutin et au cours des opérations de vote, Macky Sall apparaît comme le responsable du recul démocratique constaté en matière de sincérité et de transparence électorale».