SONKO DEMONTE ALY NGOUILLE NDIAYE ET EXPLIQUE
Le président de la coalition Sonko-Président n’est pas du tout prêt à collaborer avec le ministre de l’Intérieur.qui lui proposait un dispositif pour assurer la sécurité de la caravane, suite aux incidents de Tamba
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Le président de la coalition Sonko-Président n’est pas du tout prêt à collaborer avec le ministre de l’Intérieur. Alors que ce dernier lui proposait un dispositif pour assurer la sécurité de la caravane, suite aux incidents de Tamba ayant coûté la mort de 2 personnes, Ousmane Sonko ne fait absolument pas confiance à Aly Ngouille Ndiaye. Le candidat dit avoir des raisons objectives de ne pas lui faire confiance. Dans le cas d’espèce, Sonko rejette le format proposé par l’Etat. Il explique que « c’est une offre qui consiste à accepter que notre propre dispositif de sécurité soit désarmé et éloigné de ma propre personne ». Sonko rejette cette proposition et se veut clair dans la foulée : «nous n’accepterons pas que des nervis recrutés viennent s’attaquer à nos personnes ou notre matériel».
«CE N’EST PAS TOUT À FAIT EXACT»
J’ai entendu le ministre Aly Ngouille Ndiaye dire aux Sénégalais que le candidat Sonko aurait refusé une protection rapprochée. Ce n’est pas tout à fait exact. Nous avons reçu une offre, laquelle consistait à accepter que notre propre dispositif de sécurité soit désarmé et éloigné de ma propre personne et que lui-même puisse déployer 4 à 6 éléments. Nous lui avons fait savoir que nous ne sommes pas intéressés par ce format.
LE DISPOSITIF QU’IL CONVIENT
« Le dispositif de sécurité mis en place depuis la Casamance nous convenait. Il s’agissait de mettre un pick-up de la gendarmerie à la tête du peloton et un autre pour fermer le peloton. Ce dispositif nous accompagnait en milieu rural et donner le relais à la police quand nous sommes dans une agglomération urbaine pour encadrer la manifestation. Nous pensons que c’est un excellent dispositif qui peut sécuriser pas seulement les candidats mais l’ensemble des Sénégalais durant cette période exceptionnelle de campagne électorale. Nous n’avons pas besoin d’avoir des éléments en notre sein, des éléments étrangers envoyés par le ministre à qui nous n’avons absolument pas confiance. . S’il veut assurer notre sécurité, il peut reprendre le même dispositif, c’est-à-dire que nos éléments avec lesquels nous avons travaillons et à qui nous avons totalement confiance, soient les plus proches de notre personne ».
MILLE RAISONS DE NE PAS FAIRE CONFIANCE À ALY NGOUILLE NDIAYE
« Nous avons des raisons objectives de ne pas lui faire confiance. La sortie du ministre pour démentir qu’il n’y a aucun gendarme qui s’est introduit chez nous alors que le tribunal de Ziguinchor a statué pour condamner, le 06 février, le gendarme en question, ce ministre de l’Intérieur que nous avons récusé pour l’organisation des élections au même titre que toute l’opposition, s’est suffisamment illustré pour sa gestion partiale. Voilà la réponse que nous lui avons donnée. Il a envoyé à Ziguinchor un colonel pour insister. Nous lui avons servi la même réponse. Il nous fait savoir que ce sera tout ou rien. Il faut dire à Aly Ngouille Ndiaye de retirer son escorte. Nous allons continuer notre campagne. Notre première sécurité est notre formidable jeunesse. Et nous avons parfaitement confiance à notre sécurité rapprochée. Ce n’est pas un refus mais je ne peux pas remettre ma sécurité entre les mains de Aly Ngouille Ndiaye et au régime qu’il sert ».
PAS QUESTION QUE DES NERVIS VIENNENT NOUS S’ATTAQUER
« Ils ont décidé de tout retirer. Nous allons continuer comme nous avons démarré. Si ces déclarations préparent l’opinion à un coup fourré pour aller créer un guet-apens quelque part et après dire que les éléments ont agi de telle sorte, je tiens à témoigner que nous n’avons jamais attaqué qui que ce soit. A chaque étape, nous rencontrons des convois de l’Apr sans problème. Mais nous n’accepterons pas que des nervis recrutés par ailleurs viennent s’attaquer à nos personnes ou notre matériel.
RESPONSABILITÉ DE L’ETAT INTERPELLÉE
« J’en appelle à la responsabilité de l’Etat du Sénégal. Nous menons une campagne civilisée. Nous considérons que nos forces de défense et de sécurité sont suffisamment outillées, en termes de renseignement, de moyens de prévention ou de gestion d’une crise civile, pour encadrer les 5 candidats durant tout le déroulement du processus sans avoir besoin d’intégrer totalement le groupe. Voilà ce qui se passe dans nos pays quand on utilise les forces républicaines compétentes et dévouées, quand un régime aux abois les utilisen à des tâches politiciennes, ce qui crée la rupture de la confiance ».
BREVES DE CAMPAGNE
SONKO SUR lA COMMISSION D’ENQUÊTE : « C’EST DE l’ENFANTIllAGE ! »
Il ne faut pas compter sur Ousmane Sonko, principal concerné sur l’affaire dite des 94 milliards du nom du dossier du titre foncier 1451/R, pour donner un quelconque crédit sur la commission d’enquête parlementaire mise en place hier, vendredi 15 février. Sonko estime que cette mesure prise par l’assemblée pour élucider cette affaire, « c’est de l’enfantillage ». En attendant que la commission puisse déposer un rapport dans un délai de 6 mois, le leader de la coalition Sonko Président en caravane à Vélingara, leur laisse, dit-il, avec sa collègue Mame Diarra Fam.
ITAlIE : MADICKE, EN MEETING CE JOUR A BRESCIA
Le candidat de la coalition Madické 2019, dans le cadre de sa campagne pour la présidentielle du 24 février prochain est aujourd’hui à Brescia en Italie. Il veut faire part de son projet de société Jamm ak Xeweul aux Sénégalais de la diaspora qui constituent, selon lui, un électorat important. Il compte retourner à Dakar demain, dimanche, pour poursuivre sa campagne à l’intérieur du pays.