VIDEOSONKO REPART À L'OFFENSIVE
Le leader du parti Pastef accuse la France de « néocolonialisme », et met de nouveau en garde le président Macky Sall contre une éventuelle candidature à un troisième mandat en 2024
L’opposant a tenu un discours musclé vendredi 2 juillet lors d’une déclaration à la presse. Il dénonce les récentes lois contre le terrorisme. Le leader du parti Pastef accuse la France de « néocolonialisme », et met de nouveau en garde le président Macky Sall contre une éventuelle candidature à un troisième mandat en 2024. Après les émeutes du mois de mars et en vue des prochaines échéances électorales, Ousmane Sonko conforte son positionnement politique.
Il se définit lui-même comme un « opposant radical ». Vendredi, Ousmane Sonko a multiplié les attaques, souvent frontales. Le député est notamment revenu sur les lois contre le terrorisme votées la semaine dernière à l’Assemblée, « liberticides et vicieuses », selon lui.
« Pourquoi le Sénégal, pays qui havre de paix, éprouve subitement le besoin de se doter d’une loi contre le terrorisme beaucoup plus liberticide que les pays qui sont confrontés à ce phénomène depuis très très longtemps ? Quel dessein inavoué se cache derrière cela ? L’objectif visé, c’est de perpétuer un système, c’est d'imposer un 3e mandat, de museler l’opposition… »
Des lois qu’il estime être « une copie conforme du Terrorism Act de l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, en 2006 ». « Macky Sall se fait dicter les lois. Qui sont ceux qui soufflent à l’oreille de Macky Sall ? Monsieur Tony Blair, sous couvert de son institut, est aujourd’hui l’un des conseillers privilégiés du gouvernement du Sénégal. »