7800 NOUVEAUX CAS PAR AN, POUR 75% DE TAUX DE MORBIDITE
Le cancer est devenue une maladie de santé publique et qui, vraiment, gagne du terrain. Et il est temps de prendre des mesures draconiennes.
Tout a été… «Rose» hier, jeudi 4 octobre, au Monument de la Renaissance africaine pour marquer la cérémonie de lancement d’«Octobre rose». Une forte mobilisation composée pour la plupart de femmes en tee-shirts, casquettes, foulards roses sur lesquels on pouvait lire, entre autres, «Tous ensemble contre le cancer», a donné le coup d’envoi de la campagne de sensibilisation sur le cancer du sein qui continue de faire des ravages au Sénégal. Selon la secrétaire chargée de la communication de la Ligue sénégalaise contre le cancer (Lisca), Maïmouna Dièye, pour 7800 nouveaux cas par an, le taux de morbidité est de 75%.
7800 nouveaux cas par an, avec un taux de morbidité de 75%, le cancer du sein continue de faire des ravages au Sénégal. Le Monument de la Renaissance africaine a abrité la cérémonie de lancement de lancement de la campagne «Octobre rose» hier, jeudi 4 octobre. C’est donc parti pour un mois de campagne de sensibilisation sur le cancer du sein dénommé «Octobre rose». A l’occasion de ce coup d’envoi, le Monument de la Renaissance africaine était devenu tout rose. La forte mobilisation des femmes en tee-shirts, casquettes et foulards en rose a ainsi assuré la mise en place d’un ruban rose d’humain géant, avec toute sa chorégraphie.
Ainsi, durant tout un mois, le cancer du sein sera à l’honneur afin de sensibiliser librement les femmes sur le dépistage de cette maladie, la plus mortel chez les femmes. Et pour cause, pour 7800 nouveaux cas enregistrés par an, le taux de morbidité est de 75%. «Le cancer est devenue une maladie de santé publique et qui, vraiment, gagne du terrain. Et il est temps de prendre des mesures draconiennes. Cette forte mobilisation prouve que les populations ne sont plus dans la stigmatisation, mais l’appropriation du combat et c’est une bonne avancée dans le combat», a déclaré la secrétaire chargée de la Communication de la Ligue sénégalaise contre le cancer (Lisca), Maïmouna Dièye. Et d’ajouter: «depuis dix ans, ‘’Octobre rose’’ est célébré au Sénégal, mais cette année nous sentons une appropriation de la population».
Dans cette lutte contre le cancer du sein, en plus de mettre en avant le dépistage précoce, la Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer est d’avis qu’il faut également renforcer les équipes, mettre toutes les forces ensemble et fédérer toutes les associations qui luttent contre le cancer autour de la Lisca. «Nous savons que le combat a commencé, mais jusqu’à présent, nous avons des taux de morbidité qui sont assez élevés. L’incidence a tendance à baisser, mais pas de manière importante. Et ce qu’il faut surtout, c’est maintenant essayer de voir comment dépister le plutôt possible les cancers, surtout le cancer du sein, le cancer du col de l’utérus pour faire reculer cette maladie. Car, jusqu’à présent, les gens viennent presque mourants à l’hôpital ou à des stades où on ne peut que les accompagner», a relevé Maïmouna Dièye.
La Lisca appelle ainsi l’Etat à faire de la lutte une politique d’ensemble et globale de santé. «Le président de la République a promis un budget d’un milliard de subvention pour les malades du cancer. Nous n’attendons que ça. On est à 7800 nouveaux cas par an. Ce qui reste énorme», a fait savoir Maïmouna Dièye. Pour vaincre définitivement le cancer, la Lisca invite ainsi les femmes à se faire dépister très tôt.