LES PAYS À FAIBLE REVENU EN VOIE DE DEPASSER CEUX À REVENU ÉLEVÉ
Le rapport intitulé « réinventer la santé mondiale grâce à l’intelligence artificielle » indique que les pays à faible revenu pourraient dépasser les pays à revenu élevé dans leur adoption de nouvelles technologies de santé basées sur l’IA
Publié hier, mercredi 9 septembre, le rapport intitulé « Réinventer la santé mondiale grâce à l’intelligence artificielle » indique que les pays à faible revenu pourraient dépasser les pays à revenu élevé dans leur adoption de nouvelles technologies de santé basées sur l’intelligence artificielle (IA).
«L es pays à faible revenu pourraient bientôt dépasser les pays à revenu élevé avec des technologies de la santé basées sur l’IA (Intelligence artificielle)». C’est ce qui est ressorti du rapport intitulé «Réinventer la santé mondiale grâce à l’intelligence artificielle» réalisé conjointement par la Fondation Novartis (société pharmaceutique suisse) et Microsoft rendu public hier, mercredi 9 septembre. Pour cause, selon le rapport, des technologies telles que les plates-formes mobiles d’échange, les services bancaires électroniques, le commerce électronique et même les applications de Blockchain ont souvent été adoptées plus rapidement et de manière plus complète dans les pays à revenu faible et intermédiaire que dans les pays à revenu élevé. «L’adoption des technologies de la santé suivra probablement la même tendance, avec la transformation numérique accélérée par la pandémie COVID-19», rapporte le communiqué de presse.
Mieux, souligne la même source, «la réduction des contacts entre les patients et les prestataires de soins en raison de la distanciation physique a conduit à une croissance majeure des technologies telles que les diagnostics basés sur l’IA ». Le rapport montre également que des millions de personnes supplémentaires ont recherché des solutions de soins de santé numériques, ce qui représente une formidable opportunité pour les pays d’intégrer les données et l’IA dans leurs systèmes de santé.
Sur ce, annone-t-il, «le Rwanda est sans doute aujourd’hui le système de santé le plus connecté numériquement en Afrique, avec son service de conseil virtuel dépassant les deux millions d’utilisateurs (un tiers de la population adulte) en mai 2020». «De nombreux pays sont mal préparés à faire face à une nouvelle maladie émergente telle que la COVID-19, en plus du fardeau actuel des maladies infectieuses et de la marée toujours croissante de maladies chroniques.
La technologie numérique et l’IA sont des catalyseurs essentiels pour repenser les systèmes de santé, afin qu’ils passent de la réactivité à la proactivité, puis à la prédiction et même à la prévention», a déclaré le Dr Ann Aerts, directrice de la Fondation Novartis et coprésidente du groupe de travail de la Commission sur le digital et l’IA dans la santé, qui a rédigé le rapport. Elle ajoute : «Nous devons développer un écosystème durable pour l’IA dans le domaine de la santé, dans les pays où elle est le plus désespérément nécessaire», a déclaré le Dr Aerts. «Cela doit se faire tout en garantissant l’équité et l’accès pour tous. Alors que les systèmes de santé se reconstruisent après la pandémie, l’innovation technologique doit être au cœur de l’agenda».