LES TRAVAILLEURS INDEXENT LE MINISTÈRE DES FINANCES
Les activités de Médis Sénégal sont à l’arrêt depuis le 15 janvier 2020 pour motif de pertes financières.
Les activités de Médis Sénégal sont à l’arrêt depuis le 15 janvier 2020 pour motif de pertes financières. Les employés de cette entreprise, restés 14 mois sans salaire ni couverture médicale, sont plongés avec leurs familles dans la pauvreté, l’angoisse et la frustration.
Ces travailleurs qui félicitent le Chef de l’Etat pour sa ferme volonté de relancer Médis Sénégal, interpellent directement le ministre de la Santé et le ministre des Finances pour signer, les deux protocoles d’accord, entre Médis et l’Etat du Sénégal pour permettre à la Direction Générale de relancer immédiatement les activités de l’entreprise.
En avril 2020, le Président de la République, Macky Sall, avait donné instruction au gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires pour le redémarrage en urgence des activités de production de cette usine. Laquelle est la seule usine pharmaceutique sénégalaise disposant d’un procédé complet de fabrication et de conditionnement de comprimés, de sirops et d’injectables, couvrant plusieurs domaines thérapeutiques. « C’est ainsi que des négociations tripartites ont été immédiatement entamées entre les employés, la Direction Générale et l’Etat du Sénégal, pour trouver dans les plus brefs délais, une sortie de crise. Les Employés et la Direction Générale ont déjà signé en début janvier 2021 un protocole d’accord qui définit les modalités de relance mais dont les mesures d’accompagnement de l’Etat sont un pré-requis », explique-t-on dans le communiqué de presse.
Lequel ajoute : « Depuis plusieurs mois, les deux conventions qui matérialisent les mesures d’accompagnement de l’Etat du Sénégal à Médis préconisées par le Chef de l’Etat sont en attente de signature au niveau des ministères des Finances et de la Santé, bloquant ainsi la relance de l’entreprise ».
Selon les employés de l’usine, cette attitude est incompréhensible et inconcevable par rapport à la volonté de souveraineté pharmaceutique, au Programme de relance de l’Économie nationale (PREN) et à la sauvegarde des emplois.