VIDEO ÉCHECS, LES VERTUS INSOUPÇONNÉES D'UNE DISCIPLINE
Que vous ayez 7 ans ou 77 ans, voire 90 ans, les échecs sont un jeu qui va vous rendre bien meilleur. Si même vous êtes centenaire, ce jeu de stratégie peut booster votre lucidité comme nous l'explique le professeur de la discipline, Alexis Arnal-Bass.
Que vous ayez 7 ou 77 ans voire 90 ans, les échecs sont un jeu qui va vous faire du bien. Les enfants talibés de Ouakam en tout cas peuvent en témoigner. Si même vous êtes nonagénaire, ce jeu de stratégie peut booster votre lucidité comme nous l'explique le Professeur de la discipline dans cet entretien.
Considéré à tort comme un jeu élitiste ou de bourgeois, le jeu d’échec reste pourtant un jeu ordinaire et accessible aux personnes de toutes les classes sociales, de tous les niveaux d’instruction, de tous les genres. D’ailleurs, dans certains pays comme le Nigéria et même le Sénégal, les enfants des milieux défavorisés, sans instruction aucune, ont été initiés par des volontaires et ces jeunes pratiquent ce jeu avec aisance. Une littérature foisonnante vante les bienfaits de ce jeu de société différents de l’image que le cinéma renvoie de lui.
Dans cet entretien, AfricaGlobe a interrogé Alexis Arnal-Bass, ancien joueur d’échec et enseignant de cette discipline depuis quelques années au Sénégal.
Selon Arnal-Bass, les échecs permettent d’organiser mieux sa vie, d’être stratège, de prendre des décisions éclairées et de mieux gérer sa concentration, etc. C'est à juste titre qu'Alexis Arnal Bass plaide pour l'introduction de ce jeu dans les programmes scolaire.
Par ailleurs, des tutoriels font état de ce que le jeu d’échec permet aussi d’améliorer le quotient intellectuel, de prévenir la maladie d’Alzheimer, entre autres. In fine, ce jeu a quelque chose de thérapeutique pour certaines personnes puisqu’il fait aussi du bien aux autistes légers. Il participe peu ou prou à l’épanouissement et au développement personnel des pratiquants. Le jeu n’est pas totalement inconnu des Sénégalais, même si ces pratiquants peinent encore à le vulgariser comme nous explique Arnal-Bass. Les détails dans la vidéo.