VIDEOFAUT-IL DIABOLISER LES JEUX VIDÉO ?
Un marché de 100 milliards de dollars, une émulation scientifique, un éveil d'esprit et la résolution des problèmes sociaux, plus qu'un jeu, c'est une vraie industrie porteuse - Kofi Sika Latzoo de l'IGDA s'explique
Culture digitale de masse, les jeux vidéo ont été longtemps décriés par des psychologues et autres spécialistes, qui attirent l’attention de l’opinion sur les effets pervers de ces jeux.
Mais pour Kofi Sika Latzoo, le président du chapitre sénégalais de l’ International Game Developers Association (IGDA), ce n’est pas tant les jeux vidéo qui sont le problème. Tout est question d’éducation et de modération. Son argument repose sur le fait que "l’abus en toute chose est nuisible".
Pour Kofi Sika Latzoo, il faut plutôt s’attarder sur le côté positif des jeux vidéo : une industrie de 100 milliards de dollars (prévisions 2017), dépassant l’industrie cinématographique, une émulation scientifique, la résolution des problèmes sociétaux, des questions d’éducation. Les jeux vidéo, c’est aussi l’éveil de l’esprit et le développement de l’esprit d’équipe et de combativité.
Comme culture digitale de masse, les jeux vidéo sont une opportunité pour l’Afrique de participer activement à la mondialisation. Parce qu'ils offrent aux Africains la possibilité de créer des jeux qui reflètent leurs valeurs culturelles, destinées aux autres pays du monde.
En tout cas, le patron de l’association internationale des développeurs, section Sénégal, invite les Africains s’investir dans la création des jeux vidéo et les universitaires africains à s’y intéresser également. Car, même la NASA s’intéresse à ces jeux dans ses programmes.