VIDEOGOUVERNANCE VICIEUSE, SOMBRE ET SCABREUSE
L’espoir de sauver le Sénégal repose sur l’application des conclusions des Assises et des recommandations de la CNRI. Tant le mal est profond : hyper présidentialisme, clientélisme, opacité et médiocrité dans la gestion. Dr Selly Ba
Promotion de la contreperformance, incitation à l’inefficacité, complaisance vis-à-vis de la médiocrité, des accords de long terme pas ou peu transparents, nomination de à tour de bras de copains et de coquins au détriment des technos ou des sachants à certains postes, rétribution ostentatoire et sans gêne aucune de la clientèle politique, satisfaction du parti en lieu et place de la patrie... Jusqu’à où iront les dirigeants de ce pays dans la promotion de la mal gouvernance ? Une citoyenne écœurée décrit l’ampleur du phénomène et souhaite vivement que les candidats a la Presidentielle de fevrier adotent ne serait-ce que quelques conclusions des Assises nationales, en l'occurrence la reduction des super pouvoir du président, entre autres.
Certains Sénégalais comme le Dr Selly Ba, sont très choqués. La sociologue Selly Ba est très frustrée et préoccupée de la manière dont le Sénégal est géré alors que les conclusions des Assises nationales qui auraient pu rectifier le tir, sont toujours en souffrance.
Récemment, alors que la préparation de la présidentielle de 2024 est en cours des citoyens, se sont retrouvés à travers une série de rencontres pour la remise en selle de ce travail patriotique.
Le Dr Selly Ba n’avait pas hésité à laissé éclater sa frustration, elle qui travaille dans l’évaluation de divers projets et programme d’État. Nous lui avons posé la question pour revenir sur les sujets qu’elle a abord2 avec un pincement de cœur.
La bonne gouvernance et la transparence sont de bons arguments marketing dans les pays africains pour tout aspirant à la magistrature suprême. Les candidats qui s’y collent et s’en gavent a-tire-larigot ont bien raison parce que vraiment, c’est un problème.
Seulement une fois élu, les dirigeants deviennent amnésiques qu’il serait les harceler que de le rappeler à leur conscient. Le président Macky Sall n’avait pas fait exception a cet argument happant et happant. Ils disaient vouloir imprimer une gouvernance transparente sobre et vertueuse. Mais depuis 12 ans, on a semblé plutôt assister à une gouvernance vicieuse, « sombre et scabreuse », comme le dit l’économiste Moussa Demba Dembélé.