CAPITAL HUMAIN ET ENJEUX DE GOUVERNANCE AU COEUR DE LA DEUXIÈME UNIVERSITÉ D’HIVERNAGE DU SUTSAS
Le Syndicat unitaire des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas) a démarré, lundi à Rufisque, son Université d’hivernage sur le thème : «Le capital humain et les enjeux de gouvernance sanitaire et sociale : contribution du Sutsas.»
Le Syndicat unitaire des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas) a démarré, lundi à Rufisque, son Université d’hivernage sur le thème : «Le capital humain et les enjeux de gouvernance sanitaire et sociale : contribution du Sutsas.» Cette deuxième édition va permettre de confronter les idées des différentes personnalités pour faire évoluer le secteur.
Le Syndicat unitaire des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas) a démarré, lundi à Rufisque, son Université d’hivernage sur le thème : «Le capital humain et les enjeux de gouvernance sanitaire et sociale : contribution du Sutsas.» Une seconde édition qui intervient après une première auréolée de succès en 2023, selon les organisateurs. Spécialistes de la santé, universitaires, acteurs de la Société civile et responsables en provenance des 14 régions ont ainsi pris part à la cérémonie inaugurale à la salle du Cnfa baptisée, pour la circonstance, «Amphithéâtre Sidya Ndiaye», en hommage au défunt syndicaliste. Le discours d’ouverture a été prononcé par Samba Cor Sarr, directeur de Cabinet du ministre de la Santé et de l’action sociale. «L’Université d’hivernage est un espace libre de confrontation d’idées en vue de s’enrichir mutuellement, de combler des gaps et de partager des idées, des connaissances et des compétences s’il y a lieu», a indiqué Mballo Dia Thiam, à la fin de la leçon inaugurale prononcée par l’ancien ministre de la Santé Abdou Fall. «En tant que ministre de la Santé, Abdou Fall a joué un rôle crucial dans la mise en place de réformes visant à améliorer le système de santé du Sénégal», a témoigné M. Thiam, citant, entre autres, l’organisation des 1ères Assises de la santé, l’octroi des frais de mémoire, l’augmentation de la motivation nationale. «Les travailleurs de la santé et leurs organisations représentatives ont le devoir d’envisager l’avenir du mouvement syndical dans le secteur sous de nouveaux auspices», a souligné l’ancien ministre, prônant pour ce faire une réunification du mouvement syndical. «Dans ce cadre, le Sutsas, qui est héritier d’une histoire et d’une culture syndicales (…), a un grand rôle à jouer dans l’actualisation d’une démarche syndicale rénovée. D’abord dans le cadre de la réunification des travailleurs du secteur de la santé et de l’action sociale, et en même temps jeter les bases de la reconstruction de l’unité des membres de tous les corps dans une entité nationale fédérée», a ainsi exhorté M. Fall, appelant les syndicats à s’inspirer des modèles syndicaux occidentaux et des pays africains anglo-saxons. «Le syndicalisme de développement, l’option doctrinale du Sutsas, pourrait marquer une évolution qualitative dans ce sens de se faire au syndicalisme d’investissements», a relevé dans cette dynamique l’ancien ministre sous Abdoulaye Wade. C’est sur cette question et d’autres aussi que vont tourner les sessions de cette édition qui va se poursuivre jusqu’au 12 septembre.