79 PROGRAMMES ACCREDITES SUR 177 EVALUES
Mary Teuw Niane a reçu les résultats des évaluations institutionnelles pour l’agrément définitif et pour l’habilitation et des évaluations de programmes pour l’accréditation des diplômes, présentés par le public et privé au cours de deux années
Dans ses rapports d’activités de 2015 et de 2016 remis hier, mardi 6 mars, à Mary Teuw Niane, l’Autorité nationale d’assurance qualité de l’enseignement supérieur (Anaq-Sup) a accrédité 79 programmes sur 177 programmes évalués entre 2015 et 2016, sur un total de 274 programmes candidats reçus. L’équipe de Papa Guèye explique cette faiblesse du nombre de diplômés accrédités public et privé confondus et pointe du doigt les infrastructures et équipements des établissements candidats (32,8%), leur mode de gouvernance (28,2%) et une difficulté sur la compréhension du système LMD/pédagogie (24,8%).
Enfin, le secrétaire exécutif de l’Autorité nationale d’assurance qualité de l’enseignement supérieur (Anaq-Sup), Professeur Papa Gueye, a officiellement remis hier, mardi 6 mars, les rapports d’activités de 2015 et 2016 de son institution, au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Mary Teuw Niane a reçu les résultats des évaluations institutionnelles pour l’agrément définitif et pour l’habilitation et des évaluations de programmes pour l’accréditation des diplômes, présentés par le public et privé au cours de deux années.
Les professeurs Mary Teuw Niane et Papa Gueye se sont respectivement réjouis de l’augmentation du nombre d’établissements candidats à l’agrément définitif qui est passé pratiquement du simple au quintuple entre 2014 et 2016, de 17 à 86. Non sans relever que cette tendance haussière s’explique par le besoin des Etablissements d’enseignement supérieur (Ees) à se conformer aux dispositions de qualité. Le rapport indique qu’en 2015 et 2016, tous les Ees privés ne déposent pas de leur rapport d’auto-évaluation, condition sine qua none pour la poursuite de la procédure. Sur 86 Ees privés, seuls 58 ont déposé leurs rapports d’auto-évaluation. Pour ce qui est des procédures d’évaluation institutionnelles, les rapports de 2015 et 2016 ont relevé que des résultats encore à améliorer car, il a été enregistré que les ¼ des Ees privés ayant achevé la procédure avaient un avis favorable à l’obtention de l’agrément définitif, contre les ¾ en 2014. Cette tendance baissière s’explique par l’absence d’une gouvernance académique et administrative aux normes.
Par conséquent, précise le Pr Papa Gueye, 56% des recommandations issues des évaluations institutionnelles menées dans les Ees privés portent sur cet aspect. Ce constat semble indiquer que «l’assurance qualité interne est encore à renforcer dans les établissements privés. L’achèvement de toutes les auto-évaluations institutionnelles commencées reste un défi», souligne le secrétaire exécutif de l’Anaq-Sup. «Dans ce processus d’évaluation, le rapport montre que les rapports d’auto-évaluation n’aboutissent pas. Certains dossiers ne réussissent pas à cause d’un certain nombre de difficultés, notamment au niveau du personnel, des équipements et les infrastructures et une difficulté d’une même compréhension du système Lmd», souligne Mary Teuw Niane.
79 PROGRAMMES ACCREDITES SUR 274 CANDIDATS DANS LE PUBLIC ET PRIVE
En ce qui concerne les évaluations de programmes en vue de l’accréditation les établissements d’enseignement supérieur, il a été noté une faiblesse du nombre de diplômés accrédités public et privé confondus. L’Autorité nationale a accrédité 79 programmes sur 177 programmes évalués entre 2015 et 2016, alors que l’équipe de Papa Gueye avait reçu 274 programmes candidats pendant cette même période. En d’autres termes, 2/4 des programmes ayant achevé la procédure ont été accrédités contre les ¾ des programmes ayant achevé la procédure en 2014. Quelles sont les raisons avancées par l’Anaq-Sup pour justifier cette faiblesse des programmés validés, à l’aune d’une institutionnalisation d’un enseignement supérieur de qualité ? Au terme de l’exploitation des données issues des procédures accréditation, le Comité scientifique (Cs) accompagné des équipes d’experts, a pointé du doigt les infrastructures et équipements (32,8%), la gouvernance (28,2%) et le système LMD/pédagogie (24,8%). «Nous acceptons les recommandations qui relèvent des prérogatives du ministère. Nous allons instruire la direction générale de l’Enseignement supérieur et la direction générale de la Recherche, à procéder aux remédiations nécessaires», poursuit le ministre de l’Enseignement supérieur.