«ABDOU BANDIT» POIGNARDE KOFFI ET S’EN VANTE DANS DES BARS DE GRAND-YOFF
Il a été déféré devant le procureur de la République pour homicide volontaire
Abdou Ndiaye dit «Abdou bandit», alias «Abdou Rue 10», qui a poignardé à mort, Alexandre O Galary dit Koffi, le 18 juin vers 14h30 a été déféré vendredi dernier, 22 juin 2018, devant le procureur de la République pour homicide volontaire, flagrants délits de vol et trafic de chanvre indien.
Après le crime, le mis en cause, adepte de Bacchus et fumeur de chanvre indien, bien connu dans le quartier pour son agressivité, a fait le tour de quelques bars à Grand-Yoff pour se vanter d’avoir inscrit à son «palmarès» un meurtre. A la tombée de la nuit, profitant de l’obscurité, il s’est rendu dans une maison sise à la Rue 10 où il cachait de la drogue et a été arrêté par les hommes du Commissaire Bodian du Point E. Les policiers ont trouvé sur les lieux 24 cornets de chanvre indien à 1.000 Fcfa l’unité.
Dans son porte-monnaie, il y avait 2 autres cornets et un téléphone portable volé. En effet, au cours de la soirée du crime, un homme s’est présenté à la Police pour signaler le vol de son appareil. Il a rencontré «Abdou Bandit» dans un bar à Grand-Yoff et en sortant à bord de son scooter, le mis en cause lui a demandé de le «déposer» à la Médina, si c’était son chemin. En cours de route, il a glissé sa main dans sa poche et a pris son téléphone portable. Sur le chemin, Abdou Ndiaye a fait un crochet à la Rue 10 pour récupérer son paquet de drogue. Il est ressorti de l’enquête qu’Alexandre O Galary dit Koffi, travaillait à mi-temps dans le bar de sa tante dénommée «chez Anthiou».
Orphelin de mère à 3 ans, il a été élevé par sa tante Anthiou. Lorsque le suspect s’est présenté le 18 juin pour prendre une consommation, Koffi lui a fait savoir sans détour qu’il était un trouble fête et indésirable dans le bar. Frustré, Abdou Ndiaye a attendu que Koffi sorte pour le prendre au collet et le menacer de mort. Il pouvait appeler tous les policiers du Commissariat Central, lui a-t-il dit, mais ils ne pourront rien contre lui. Joignant le geste à la parole, il extrait un couteau de sa ceinture et poignarde à mort Koffi, au cou.