AIR SÉNÉGAL DÉPLOIE SES AILES SUR PARIS
La compagnie nationale va lancer ses vols régionaux en octobre 2018 avec des A319, selon le ministère des transports aériens
La compagnie nationale Air Sénégal S.A va lancer ses vols régionaux en octobre 2018 avec des A319, selon le ministère des transports aériens. La même source annonce que l’exploitation des lignes intercontinentales, notamment : Dakar-Paris va démarrer à partir du 1er février 2019.
Le transport aérien est devenu de nos jours un moteur très puissant pour le développement. Conscient de cela, le Sénégal a dans sa politique de développement aérien, mis en place la Compagnie nationale, Air Sénégal S.A. Ladite compagnie qui a démarré ses vols domestiques, en avril dernier avec deux (02) Atr 72-600, va lancer ses vols régionaux en octobre 2018 avec des A319, annonce une note du ministère des Transports aériens, parvenue à la rédaction de «L’As». Mieux, la nouvelle compagnie aérienne a fait savoir par le même canal, que l’exploitation de lignes intercontinentales, notamment : Dakar-Paris va démarrer à partir du 1er février 2019 avec l’acquisition de deux (02) A330 Neo, appareils de dernière génération et d’un confort optimal.
D’après la note du ministère, «tout ce qui a été fait de grand en ce monde l’a été au nom d’espérances exagérées». Cette assertion de Jules Vernes, selon les services de Maimouna Ndoye Seck, traduit bien les ambitions des plus hautes autorités de l’Etat pour une transformation qualitative et irréversible du secteur des transports aériens. En effet, d’après le document, «depuis quelques temps, certains groupes de pression cherchent à jeter le discrédit sur l’option stratégique de l’Etat du Sénégal de permettre à Air Sénégal SA d’assurer l’exploitation de la ligne Dakar-Paris-Dakar, droit jusqu’ici accordé à Corsair, à sa demande, à titre exceptionnel et provisoire». La même source de préciser que, «les relations aériennes entre le Sénégal et la France sont régies par un accord aérien signé le 16 septembre 1974 et révisé le 20 septembre 2012». Cet accord, renseigne le communiqué, consacre le principe de l’équilibre des capacités à raison de sept (07) fréquences par pavillon désigné sur la desserte Dakar-Paris. «Dans ce cadre, la France a décidé d’attribuer à Air France ses sept fréquences en qualité de compagnie aérienne désignée.
De la même manière, le Sénégal a pour sa part, décidé d’accorder ses fréquences à sa compagnie nationale, droit qu’utilisait Air Sénégal International au moment de son exploitation», relève le document qui, rapporte dans le même temps, qu’à la disparition des précédentes compagnies nationales et afin de maintenir un environnement compétitif, accompagner le développement du tourisme et favoriser le hub de Dakar, le Sénégal a accordé ses droits à Corsair à la condition que ceuxci soient restitués au pavillon national dès qu’elle sera en mesure de les exploiter.
Par ailleurs, le ministère des Transports aériens n’a pas manqué de souligner que «la mise en place de la Compagnie nationale Air Sénégal S.A a obéi à une démarche ambitieuse, cohérente et rigoureuse. «C’est dire que le doute n’est plus permis. Le Sénégal, grâce à une volonté inébranlable plusieurs fois exprimée par le Gouvernement, est résolument tourné vers le respect de ses engagements, en matière de politique de transport aérien», indique-t-on dans le document. Lequel précise que la mise en place d’un pavillon national fort et durable s’inscrit dans le Programme du Hub Aérien Sous Régional du Plan Sénégal Emergent (Pse) au même titre que l’inauguration à date échue de l’Aéroport International Blaise Diagne, malgré le scepticisme de certains, ainsi que la mise aux normes internationales des aéroports secondaires dont le lancement est imminent.