ALIOUNE TINE DEMANDE UN AUDIT SUR LA CASAMANCE
Il est absolument temps d’évaluer tout ce qui a été fait pour arriver à la paix, d’évaluer le travail de ceux à qui on avait confié l’affaire
Le directeur régional d'Amnesty international pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, le Sénégalais Alioune Tine, a demandé dimanche une « évaluation », à ses yeux « incontournable », sur « la question de la Casamance (Sud)», compte tenu des « nouvelles ressources » et des « nouveaux enjeux » qui y existent.
« Il est absolument temps d’évaluer tout ce qui a été fait pour arriver à la paix en Casamance, d’évaluer le travail de ceux à qui on avait confié l’affaire. C’est un processus tout à fait normal. C’est un audit global de cette affaire qu’il faut faire », a plaidé l’ancien directeur de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), invité de l’émission Remue-ménage de la Radio futurs médias (privée).
Selon Tine, « on a l’impression de faire du surplace ou même d’aller vers une situation pire, parce qu’on n’a jamais vu ça ».
Entre janvier et mai 2018, des actes de violences macabres ont été perpétrés en Casamance en proie depuis 1982 à une rébellion indépendantiste, le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC).
Le dernier en date a eu lieu dans la commune de Nyassia (Ziguinchor), dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, avec des individus armés non identifiés qui ont activé des explosifs sur le pont de Niambalang, causant ainsi la mort d’un homme et de plusieurs dégâts matériels.
L’ancien gouverneur, Saliou Sambou, natif de la région avait vite écarté la piste du MFDC, donnant plutôt foi à une attaque terroriste.
Ce malheureux évènement survient quelques mois après l’attaque contre des coupeurs de bois dans la forêt de Bofa-Bayotte, le 6 janvier 2018. Elle avait causé la mort d’une dizaine de personnes.
Tout cela fait dire à Alioune Tine, qu’il faut faire le tour de la question sur la Casamance pour connaitre surtout « les types d’acteurs qu’on a actuellement en Casamance, parce qu’il n’y a pas effectivement que le MFDC ».
« Il y a d’autres acteurs armés qui sont là-dedans et qui sont intéressés par beaucoup de choses », a laissé entendre le directeur régional d'Amnesty.
« Il est absolument temps d’évaluer tout ce qui a été fait pour arriver à la paix en Casamance, d’évaluer le travail de ceux à qui on avait confié l’affaire. C’est un processus tout à fait normal. C’est un audit global de cette affaire qu’il faut faire », a plaidé l’ancien directeur de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), invité de l’émission Remue-ménage de la Radio futurs médias (privée).
Selon Tine, « on a l’impression de faire du surplace ou même d’aller vers une situation pire, parce qu’on n’a jamais vu ça ».
Entre janvier et mai 2018, des actes de violences macabres ont été perpétrés en Casamance en proie depuis 1982 à une rébellion indépendantiste, le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC).
Le dernier en date a eu lieu dans la commune de Nyassia (Ziguinchor), dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, avec des individus armés non identifiés qui ont activé des explosifs sur le pont de Niambalang, causant ainsi la mort d’un homme et de plusieurs dégâts matériels.
L’ancien gouverneur, Saliou Sambou, natif de la région avait vite écarté la piste du MFDC, donnant plutôt foi à une attaque terroriste.
Ce malheureux évènement survient quelques mois après l’attaque contre des coupeurs de bois dans la forêt de Bofa-Bayotte, le 6 janvier 2018. Elle avait causé la mort d’une dizaine de personnes.
Tout cela fait dire à Alioune Tine, qu’il faut faire le tour de la question sur la Casamance pour connaitre surtout « les types d’acteurs qu’on a actuellement en Casamance, parce qu’il n’y a pas effectivement que le MFDC ».
« Il y a d’autres acteurs armés qui sont là-dedans et qui sont intéressés par beaucoup de choses », a laissé entendre le directeur régional d'Amnesty.