ALY NGOUILLE NDIAYE PROMET DES SANCTIONS
Des sanctions seront prises contre des policiers «coupables» de maltraitance, tortures et autres sévices corporels contre des citoyens qu’ils sont sensés protéger - L’annonce est du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique
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Des sanctions seront prises contre des policiers «coupables» de maltraitance, tortures et autres sévices corporels contre des citoyens qu’ils sont sensés protéger. L’annonce est du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye. Venu présider hier, mardi 31 juillet, la sortie de la 44ème promotion de l’Ecole nationale de la Police et de la formation permanente, il s’est prononcé sur les bavures policières qui ont occupé les devants de l’actualité les semaines dernières.
L es policiers impliqués dans des cas de bavures seront sanctionnés, annonce le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye. Tout en estimant que la bavure est un acte qui ne saurait être pardonné, il a dit qu’elle peut même être motif de radiation de l’agent fautif. Mieux, ajoute le ministre de l’Intérieur, même si des communications ne sont pas faites, des sanctions sont exécutées en permanence. «Les sanctions se font tous les jours j’ai même des propositions de sanctions», a-t-il dit. Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique trouve, toutefois, que les bavures ne sont pas devenues beaucoup plus fréquentes qu’elles ne le furent. «Je ne pourrai pas dire qu’elles sont de plus en plus récurrentes. Tout ce que je sais, c’est qu’elles sont de plus en plus audibles parce les époques ont changé. Maintenant, avec les réseaux sociaux, tout comportement déviant est tout de suite vu sur le terrain».
LES MODULES SUR LES DROITS HUMAINS RENFORCES
Les exactions commises par des forces de l’ordre sont ressenties jusqu’au sommet de la hiérarchie policière. Le directeur de l’Ecole nationale de Police et de la formation permanente, Ousmane Gueye, promet qu’il y aura un réajustement du programme de formation, afin de mieux inculquer aux élèves policiers la nécessité de respecter les droits humains. «Nous formons en fonction des besoins. Si les besoin sont évalués à tel niveau, nous apporterons la réponse en matière de formation nécessaire. Ce qui se passe sur le terrain nous permet de démoduler notre chemin de formation. On a augmenté le quantum horaire sur les droits humains. On a aussi amené d’autres formateurs spécialisés sur la question», fait-il remarquer. Le devoir de l’Ecole nationale de la Police et de la formation permanente, c’est de former. Et précise le commissaire Ousmane Gueye, il appartient aux agents en service d’être respectueux des enseignements reçus. Ousmane Gueye signale, toutefois, que des cas de bavures ne peuvent pas manquer, dans l’exercice de la fonction policière.