ARME D’UN COUTEAU, LE JARDINIER MENACE ET ENTRAINE LA FILLE DANS UN BUS EN PANNE POUR UNE FELLATION
ATTENTAT A LA PUDEUR SUR UNE FILLETTE DE 12 ANS A LIBERTE 6
A ce rythme, beaucoup de parents vont maintenant hésiter à envoyer leurs enfants, surtout les fillettes à la boutique, puisque des pervers du genre de cet homme qui a été déféré au parquet par la police de Dieuppeul, sont partout. Marié et père de trois enfants, le jeune homme avait détourné une fille de 12 ans de son chemin avant de l’entraîner dans un bus en panne, pour une partie de plaisir.
Né en 1973, marié et père de trois enfants, M. M. Ba ne semble pas se soucier de sa petite famille. Puisque après avoir commis des attouchements sur une fillette de 12 ans, il a signé entre temps un autre délit qui lui a valu une arrestation par la police de Dieuppeul. Recherché par les membres de la famille de sa victime, le mis en cause a, en effet, été retrouvé dans les locaux de la police.
Dans cette affaire d’attentat à la pudeur qui lui est reproché et qui date du 7 avril dernier, il avait rencontré par hasard une fillette de 12 ans dans la rue, avant de la détourner de son chemin, dans le but de lui faire des attouchements.
L’oncle et non moins tuteur de la fillette raconte dans sa plainte que sa nièce - dont la mère est décédée et le père actuellement en Mauritanie - lui a raconté que ce jour-là, elle allait à la boutique, lorsqu’un individu qu’elle a dépassé en chemin, lui a fait un clin d’œil.
En réalité, raconte toujours la fille, l’homme en question se trouvait à côté d’un bus en panne et stationné sur les lieux. Ne comprenant rien au geste de ce dernier qui lui faisait un clin d’œil, la gamine dit avoir poursuivi son chemin. Seulement, le mis en cause, déterminé, lui avait emboîté le pas. Et lorsqu’il a rattrapé la fille, il l’a tout de suite tenu par le bras, avant de l’entraîner au niveau du bus. Ce, non sans la menacer avec un couteau. «Si tu pousses un seul cri, je te tue», avait-il dit à la fille qui, prise de panique, l’avait suivi.
Une fois à l’intérieur du bus, poursuit toujours F. F., l’inconnu avait glissé sa main dans son pantalon, avant de sortir son sexe. C’est ainsi qu’il a demandé à cette dernière de lui faire une fellation. Ce que la fille a naturellement refusé en pleurant. Sachant que les cris de sa victime pouvaient alerter les passants, il a tout de suite lâché sa main. Mais avant de la libérer, il a encore usé de menace avec son couteau en promettant de mettre fin à sa vie, si elle racontait sa mésaventure.
Une fois libérée, F. F. qui l’a échappé belle, a couru tout droit à la maison, pour aller raconter sa mésaventure aux membres de sa famille. C’est ainsi que son tuteur qui a été informé des faits au téléphone a tout de suite rappliqué. Ayant donné la description exacte de son bourreau, les membres de la famille ont alors entrepris des recherches en vue de mettre la main sur le pervers. Mais il faudra trois jours pour le retrouver.
A la police, il a balayé d’un revers de main, les accusations qui pèsent sur lui. Et M. M. Ba d’indiquer qu’il n’a jamais perpétré d’attouchements sur la fille, tout en soutenant que c’est la deuxième fois qu’il la voyait. Pour autant, il a été déféré au parquet pour attentat à la pudeur.