DAKAR SANS TRAIN, DEPUIS HIER
Les travailleurs du Petit train de banlieue (PTB) ont décrété 48 heures de grève hier, mercredi 3 octobre. Ils dénoncent le non-respect du contrat qui les lie à l’APIX alors que les travaux du Train express régional (TER) impactent négativement sur leurs
Les travailleurs du Petit train de banlieue (PTB) ont décrété 48 heures de grève hier, mercredi 3 octobre. Ils dénoncent le non-respect du contrat qui les lie à l’APIX alors que les travaux du Train express régional (TER) impactent négativement sur leurs activités. Ils appellent l’APIX qui, selon eux, leur doit près de 400 millions, au respect de ses engagements et menacent de boycotter les travaux du TER.
Après avoir bloqué le trafic et la circulation du Petit train de banlieue, notamment le train reliant Thiès et Dakar, celui des Industries chimiques du Sénégal (ICS) et celui CGO Diogo à hauteur de Rufisque et Bargny dès 6 heures du matin hier, mercredi 3 octobre 2018, les travailleurs du PTB ont décrété en fin de matinée une grève de 48 heures. Ils reprochent à l’Agence pour la promotion des investissements et grands travaux (APIX), le non-respect des contrats signés. Aussi menacent-ils de boycotter les travaux du projet du Train express régional (TER).
Selon le Secrétaire à la communication du Syndicat des travailleurs du PTB, Abdou Khadre Dieylani Diop, ils en ont assez des nombreux déplacements de leur terminus de la gare ferroviaire de Dakar à Cyrnos, puis Colobane et aujourd’hui le train s’arrête à Hann. A partir de là, ils sont obligés, conformément au partenariat qui lie le PTB à Dakar Dem Dikk (DDD) de reverser leur passagers qui doivent se rendre au centre-ville dans les bus de cette société de transport, avec tous les désagréments liés notamment aux embouteillages auxquels ces derniers sont exposés.
Et de soutenir qu’aucune circulation de train ne sera autorisée tant qu’ils n’obtiendront pas gain de cause. «Nous revendiquons ce qui nous revient de droit», insiste-t-il. Tout en exigeant un face-à-face avec le chef de l’Etat, Macky Sall, les cheminots interpellent l’APIX qui, note Abdou khadre Dieylani Diop, leur doit près de 400 millions. Suffisant pour qu’ils menacent de ralentir la circulation, de perturber les travaux du TER et de promettre un Magal de Touba sans train, si rien n’est fait.