«DE TRES GRANDES QUANTITES DE PRODUITS DE REQUINS ET DE RAIES SONT EXPORTEES VERS D'AUTRES CONTINENTS…»
La Direction des Eaux, Forêts et Chasses et de la conservation a organisé hier un atelier sur l’élaboration d’Avis de Commerce non préjudiciable (Acnp)
En collaboration avec l’Ong « Pew Charitable Trusts », la Direction des Eaux, Forêts et Chasses et de la conservation a organisé hier un atelier sur l’élaboration d’Avis de Commerce non préjudiciable (Acnp). Représentant le ministre de l’Environnement et du Développement Durable (Medd), Colonel Mame Gogo Ndiaye par ailleurs conseillère technique n°1 du ministre Abdou Karim Sall, a indiqué que cette rencontre permettra aux agents des Eaux et Forêts d'acquérir de nouvelles aptitudes pour faire face aux multiples défis liés à la conservation de la vie sauvage.
Aider les agents des Eaux et Forêts à avoir une bonne maîtrise de l'identification des espèces, ainsi que celle des procédés d'établissement d'Avis de Commerce Non Préjudiciable (Acnp) afin de faire face aux multiples défis liés à la conservation de la vie sauvage, c’est l’une des missions que s’est assignées le ministère de l’Environnement et du Développement Durable (Medd), en initiant l’atelier national sur l’élaboration Acnp pour les espèces sauvages menacées par le commerce international.
Se réjouissant de la tenue de cette rencontre, la conseillère technique n°1 du ministre de l’Environnement, colonel Mame Gogo Ndiaye, a souligné que c’est avec la détermination de tout un chacun que le gouvernement arrivera à assurer une gestion durable des ressources halieutiques qui font l'objet d'une convoitise exagérée. «Il s'agit d'un moment important qui permettra à tous les participants d'acquérir de nouvelles aptitudes pour face aux multiples défis liés à la conservation de la vie sauvage», affirme-t-elle.
Pour la représentante du ministre Abdou Karim Sall, la maîtrise de l'identification de ces espèces et des procédés d'établissement d'Acnp constituent la porte d'entrée pour une conservation durable. «De très grandes quantités de produits de requins et de raies sont exportées vers d'autres continents par voies terrestre, aérienne ou maritime, et souvent avec l'usage de procédés de camouflages très sophistiqués, échappant à tout contrôle», explique colonel Ndiaye. De plus, relève-t-elle, ces ressources deviennent de plus en plus rares au Sénégal et dans toute la sous-région et mettent en danger un pan important de l'économie nationale. «En place d'une gestion durable des ressources au bénéfice de l'économie nationale garantissant des profits aux populations, des bandes organisées pillent ces ressources pour des intérêts purement égoïstes», peste la représentante d’Abdou Karim Sall.
Très optimiste, elle estime que cet atelier de capacitation permettra aux participants d'arriver à évaluer les stocks naturels, les ressources, et de rendre des Avis de Commerce Non Préjudiciable (Acnp) sans risque de se tromper aucunement. «Avec la participation d'éminents spécialistes et de renommée internationale en matière d'élaboration d'Acnp, je reste convaincue, chers participants, que vous sortirez de cet atelier mieux outillés pour faire face au commerce des espèces inscrites aux annexes de la CITES», clame-t-elle.