DES FIDÈLES FÊTENT CE VENDREDI
Une partie de la communauté musulmane du Sénégal célèbre la Tabaski ce vendredi à l'instar de la Mecque et de plusieurs pays
Une partie de la communauté musulmane du Sénégal célèbre la Tabaski ce vendredi à l'instar de la Mecque et de plusieurs pays.
A la mosquée de l'Université Chekh Anta Diop (Ucad), plusieurs fidèles sont attendus. El Hadj Rawane Mbaye va diriger la prière aujourd'hui à la grande Mosquée de Mermoz.
On nous apprend qu'à Saint Louis, la Tabaski sera notamment célébrée dans les moquées de Pikine 700 (en face du poste de santé), à la mosquée « Outhaimine » ( derrière gare routière), à la mosquée Tawhid de Darou, à Boudiouck, Goxu Mbacc, Sanar, entre autres.
Une partie de la communauté musulmane du Sénégal va célébrer l'Aïd-el-kébir ce vendredi en attendant la grande majorité des fidèles musulmans qui a décidé de commémorer samedi cette grande fête musulmane communément appelée Tabaski.
La Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CONACOC), instance regroupant les confréries musulmanes sénégalaises, avait fixé à samedi la date de la Tabaski sans empoter l'adhésion de toutes les obédiences.
Certains fidèles ont décidé decélébrer dès ce vendredi l'Aïd-el-kébir qui marque la fin du pèlerinage à La Mecque, aux lieux saints de l'islam où cette fête est commémorée le même jour, en même temps que dans plusieurs autres pays musulmans.
Les divergences notées au Sénégal ne surprennent plus tellement fidèles et observateurs sont habitués aux désaccords des différences tendances de l'islam sénégalais s'agissant de la détermination des dates des fêtes musulmanes.
Outre la traditionnelle prière collective prévue le matin, l'Aid-el-kébir, également appelé «fête du mouton», se caractérise par le sacrifice d'un bélier, en souvenir du sacrifice du patriarche du monothéisme, Abraham. Dieu, pour éprouver la foi du patriarche, son prophète et ami, lui ordonna de sacrifier son ''fils unique», mais au moment de s'exécuter, l'ange Gabriel, sur ordre expresse de Dieu, l'en empêcha.
Cet épisode traduit du point de vue musulman la soumission du fidèle à Dieu et à ses commandements, une nécessité rappelée à travers la perpétuation de ce geste.