«DES MESURES SERONT PRISES TRES RAPIDEMENT EN VUE D’ASSURER UNE SECURITE OPTIMALE AU TUNNEL»
Le chef de la Division ouvrage d’art de l’Agence de gestion des routes (AGEROUTE), Cheikh Tidiane Thiam, a attiré, hier, l’attention sur les risques que la population court en cas de catastrophe sur le tunnel de Soumbédioune.

«Les pirogues qui sont sur le tunnel sont un point à risque important, du fait qu’on est sur une dalle à béton. Le béton ne tient pas au feu. Si on a un incendie au dessous du tunnel, avec tout ce qu’on a comme potentiel calorifique constitué par les pirogues, le tunnel peut s’affaisser. C’est un point sur lequel on peut agir tout de suite pour éviter des désagréments. Avec le nouveau quai de pêche, il est prévu que toutes les pirogues soient déplacées de l’autre côté», a alerté M. Thiam, lors de la visite de chantier des ministres sur la corniche de Dakar. «Pour la sécurité du tunnel, en cas d’accident ou autres catastrophes, il est préférable d’ouvrir un angle versle cimetière ‘Abattoir’ de la Médina pour faire passer la bretelle.
Raison pour laquelle, il est impératif de déplacer deux à trois tombes afin de faciliter le travail», a préconisé le chef de la Division ouvrage d’art d’AGEROUTE. Pourse faire, il a préconisé la voie de la concertation en vue de trouver une solution consensuelle. «Cela nécessite d’aller voir les populations pour leur expliquer le but de ce projet. Une grande sensibilisation et des discussions doivent être entamées avec les populations, les dignitaires, les mouvements de jeunes et mêmes les Associations sportives et culturelles(ASC), avant d’entamer une étude globale du projet qui impacte l’environnement, la situation de la commune et les mesures à entreprendre», a-t-il indiqué.
Réagissant à cette interpellation, Me Oumar Youm, qui a annoncé des mesures urgentes, a aussi privilégié la concertation. «Des mesures seront prises très rapidement en vue d’assurer une sécurité optimale au tunnel qui est sous surveillance 24 heures 24. Mais il y a des occupations qui empêchent et obstruent la viabilité de cette surveillance. Nous allons, avec les ministres de l’Urbanisme et de l’Environnement, essayer de trouvé les meilleures solutions», a répondu le ministre des Infrastructures.