DES PRÉSENTS SUR LES LIEUX DU DRAME POURSUIVIS POUR NON DÉNONCIATION DES FAITS
M.S, âgé de 23 ans, le présumé meurtrier d’Ousmane Diallo, alors agent municipal de la mairie de Mbour, tué dans la nuit du 30 au 31 juillet 2018 est finalement entre les mains de la Police
M.S, âgé de 23 ans, le présumé meurtrier d’Ousmane Diallo, alors agent municipal de la mairie de Mbour, tué dans la nuit du 30 au 31 juillet 2018 est finalement entre les mains de la Police. Son interpellation remonte à la nuit du 6 au 7 août 2018 à 02 heures 15 minutes à son domicile, dans le quartier Thiocé-Est, à Mbour. Trois de ses acolytes âgés de 20 à 23 ans sont eux aussi sous le feu roulant des enquêteurs pour l’élucidation de ce fait macabre. Ces individus sont connus du fichier de la Police pour des faits d’agressions et de pratiques délictuelles.
Selon des sources proches de l’enquête, la victime du nom d’Ousmane Diallo a été retrouvée sans vie, le corps et le visage ensanglantés en un lieu fréquenté par des marginaux, la matinée du 31 juillet 2018, dans le quartier Diamaguène, à quelques encablures de la gare-routière de Mbour. Les limiers ont dès lors eu les reflexes de professionnels en fouillant dans l’univers immédiat du défunt.
Dans le lot des données disponibles, la victime, elle-même, a été l’objet de trois agressions dont la dernière s’est avérée fatale. En effet, des sources proches de l’enquête, une première interpellation opérée dans le groupe de ces précédents agresseurs est suivie de deux autres ainsi qu’à celle de M.S, sur qui pèsent de fortes présomptions, à la suite d’aveux circonstanciés. Son bourreau lui aurait fait passer un sale quart d’heure avant de se réfugier à Nguékhokh, dans une chambre louée par le mis en cause et ses acolytes pour des «ébats», entre hommes.
Auparavant, il est parvenu à changer ses habits tachetés de sang pour faire disparaitre toute trace pouvant le confondre. Au bout du compte, les limiers, avec l’expertise de l’exploitation d’indices, ont fini par l’identifier et le traquer avant de l’interpeller chez lui à Mbour. Si ce dernier est fortement présumé coupable du meurtre, les autres n’ayant pas pris part à la bagarre meurtrière restent sous le coup de la non dénonciation des faits. Des informations concordantes aboutissent à des problèmes de mœurs car les mis en cause ont posté des images peu reluisantes dans les réseaux sociaux relatant des comportements sexuels peu honorables.
Le mobile réel de ce meurtre reste encore à élucider, malgré le coin de voile se levant avec les arrestations de ces personnes citées. Les lieux du meurtre et du refuge des mis en cause sont des repaires supposés de personnes marginales. Les résultats de l’enquête ouverte par la Police sont attendus pour de plus amples informations