ELLE A ÉTÉ BATTUE AVEC UN FIL ÉLECTRIQUE ET JETÉE DEHORS À 2 HEURES DU MATIN
Ndeye Coumba Diop a déposé une plainte contre son epoux
La jeune dame Ndèye Coumba Diop, sauvagement battue et blessé au cou, aux bras, au dos, au visage, avec un fil électrique par son époux Bara Sow, activement recherché, a déposé une plainte pour coups et blessures volontaires (Cbv) ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (Itt) de 15 jours devant le délégué du procureur du Tribunal d’instance de Mbacké.
L’affaire Ndèye Coumba Diop, du nom de cette jeune dame de 18 ans, marié depuis seulement 4 mois et qui a été sauvagement battue par son époux, Bara Sow, a atterri hier lundi 30 Juillet 2018, sur la table du délégué du Procureur du Tribunal d’instance de Mbacké. Le Certificat médical fait état d’une incapacité temporaire de travail (Itt) de 15 jours.
Délivré par le Dr Bassirou Cissé, le document fait état de plusieurs blessures, traces de fil sur le cou, le visage, les bras, le dos. Selon Me Abdoulaye Babou, conseil de la plaignante, le couple qui habite au quartier Touba «Sékhew gui», une zone à moustiques, a l’habitude de dormir sous une moustiquaire. Mais la jeune mariée, qui est claustrophobe, a demandé à son époux de soulever une partie de la moustiquaire, pour lui permettre de mieux respirer. Suffisant pour que ce dernier entre dans une colère verte et la traite de tous les noms d’oiseau avant de la battre avec un fil électrique. Puis, il confisque son téléphone portable avant de l’éconduire presque nue, à 2 heures du matin. C’était dans la nuit du 28 au 29 Juillet 2018.
Toujours à en croire Me Babou, Bara Sow n’en est pas à ses premiers coups et blessures sur son épouse. Le jour de la Korité, il a levé la main sur elle pour des broutilles. Me Babou déplore le fait qu’une partie de la famille ait tenté d’étouffer l’affaire et suggéré de régler l’affaire à l’amiable. «Mais avec le phénomène des réseaux sociaux, qu’il faut féliciter, on ne peut plus étouffer ce genre de dossier.
Même le ministre de l’Intérieur par le biais de son chargé de communication, nous a manifesté son soutien. Il faut une action commune désintéressée, pour protéger les plus faibles. Je les défends gratuitement. Je suis prêt à défendre, le reste de ma carrière, des femmes victimes de viols, de sévices, par la grâce de Dieu». L’époux a disparu du domicile conjugal et est activement recherché par la justice.